Joe Biden traite Vladimir Poutine de « fils de p… cinglé », le Kremlin dénonce des propos « honteux »

Le président américain, Joe Biden, s’en est également pris à l’ancien président Donald Trump, son probable adversaire à l’élection de novembre, et à sa réaction à la mort en prison de l’opposant russe Alexeï Navalny.

Le Monde – Ses détracteurs le disent diminué. Mais il a encore la langue bien pendue. S’adressant à des donateurs dans une résidence privée de San Francisco, mercredi 21 février, dans le cadre d’une tournée pour lever des fonds pour sa campagne de réélection, Joe Biden s’est légèrement écarté du script de son discours.

Le président américain a prévenu que la menace d’un conflit nucléaire existait toujours, mais que la menace existentielle pour l’humanité restait le changement climatique. « C’est la dernière menace existentielle. C’est le climat. Nous avons un fils de p… cinglé [il a employé l’expression “crazy SOB”, pour son of a bitch] comme ce type, Poutine, et d’autres, et nous devons toujours nous inquiéter d’un conflit nucléaire, mais la menace existentielle pour l’humanité, c’est le climat », a dit M. Biden devant un petit groupe de donateurs.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a réagi, jeudi : « Des déclarations aussi malpolies ne sont pas en mesure de blesser le dirigeant d’un autre Etat, a fortiori le président Poutine. (…) Il est clair que M. Biden, au profit d’intérêts politiques nationaux, affiche un comportement dans le style d’un cow-boy hollywoodien. Il voudrait que ce soit le cas. Je ne pense pas que ce soit possible. »

L’attitude du Parti républicain

Le président américain s’en est aussi pris à l’attitude du Parti républicain, qui bloque l’aide à l’Ukraine et à Israël. M. Biden, élu pour la première fois au Sénat en 1972, a expliqué avoir siégé en même temps que « de vrais racistes (…), avec [des] gars qui avaient de terribles antécédents ». « Mais au moins on pouvait travailler avec certains de ces gars-là. A maintes reprises, les républicains montrent qu’ils sont le parti du chaos et de la division. »

Il a fustigé l’ancien président Donald Trump – qui sera, selon toute probabilité, son adversaire à l’élection présidentielle de novembre – et sa réaction à la mort en prison de l’opposant russe Alexeï Navalny.

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Source : Le Monde avec AP, AFP et Reuters et Bloomberg

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