Vanity Fair – Le président de la fédération espagnole Luis Rubiales dont on pouvait attendre la démission dans « l’affaire du baiser », a finalement décidé de se battre jusqu’au bout pour son poste. Devant une assemblée exceptionnelle, l’ancien footballeur a persisté dans sa défense. « Un bisou consenti va me faire partir ? Allons… Je vais lutter jusqu’au bout. Jusqu’au bout, a-t-il martelé. J’espère que la loi sera appliquée. »
Il s’en est pris également à ce qu’il a appelé un « faux féminisme » ainsi qu’à la presse : « Le sensationnalisme du faux féminisme est un fléau. Une grande partie de la presse de ce pays va continuer de me tuer, mais ce qui m’importe, c’est la vérité, a affirmé le chef de la fédération avant de prendre ses filles en exemple. Aujourd’hui, mes filles doivent apprendre une leçon : l’égalité, c’est faire la différence entre la vérité et le mensonge. Mes filles, vous êtes le vrai féminisme, pas le faux féminisme qui existe. »
Depuis le début de la semaine, Luis Rubiales fait des pieds et des mains pour se défendre et conserver son poste à la présidence de la Fédération Royale de Football Espagnol qu’il occupe depuis 2018. Selon RMC, il a tenté de convaincre la joueuse concernée, Jennifer Hermoso, de publier un communiqué pour prendre sa défense. Ce que la joueuse a déclinée. Le Syndicat des joueuses a affirmé qu’il attendait des « mesures exemplaires ». La Fifa avait également ouvert une enquête ce jeudi.
Une personnalité trouble
En plus de la séquence du baiser, le comportement de Luis Rubiales dans les tribunes a choqué une grande partie de l’opinion publique. En effet, au moment de fêter le but marqué par l’équipe espagnole, des images montrent que ce dernier s’est levé et a empoigné ses parties génitales. Une attitude qui passe d’autant plus mal que Luis Rubiales se tenait à côté de la reine Letizia et de l’infante Sofía.