L’engagement du président mauritanien pour la transition écologique relève de grands discours des chefs d’Etat africains à l’occasion de grands- messes internationales comme le sommet sur le climat qui vient de s’achever à Paris sur des notes optimistes.
La présence de Ould Ghazouani à ce rendez-vous important d’échange entre le Sud et le Nord pour un nouveau pacte financier entre les riches et les pauvres. L’objectif est de faire face aux chocs économiques qui résultent du changement climatique. Le chef de l’Etat est monté au créneau pour vendre les atouts de son pays sur les énergies renouvelables.
Les quotas dans ce domaine vont atteindre 50 pour cent en 2030 et 4000 gigawatts en 2050 pour booster l’hydrogène vert qui passe par des financements extérieurs. C’est la problématique de ce sommet de Paris qui s’est achevé sur des notes d’espoir d’une nouvelle clause de suspension du paiement de la dette en cas de catastrophes naturelles comme les inondations ou tempêtes de sable ou sècheresse. C’est du vieux pour du neuf pour les ONG du climat qui sont plus pour l’effacement des dettes africaines, le talon d’Achile qui freine les politiques publiques.
Ould Ghazouani n’est pas indifférent à ces quelques avancements pour réformer le système financier mondial qui continue d’appauvrir l’Afrique et enrichir les pays riches. L’Afrique a besoin de dollars verts maintenant pour arrêter d’investir dans les énergies fossiles. Le défi du numéro un mauritanien de cette transition écologique passe par le développement des infrastructures vertes, ports, routes et chemins de fer.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 23 juin 2023)
Les opinions exprimées dans cette rubrique n’engagent que leurs auteurs. Elles ne reflètent en aucune manière la position de www.kassataya.com
Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source www.kassataya.com
