Un faux prêtre recueillait les confessions des employés d’un restaurant

En pénitence, un menu tacos.

Slate – Qui a la chance d’avoir un employeur aussi attentionné et prévenant que Eduardo Hernandez, qui vous propose un prêtre au travail pour pouvoir vous confesser ? Mais dans un coin du restaurant de tacos, au milieu des odeurs de friture, la confession tourne vite au vinaigre quand les pécheurs se voient interrogés sur leur rapport au travail.

L’habit ne fait pas le moine : c’est la découverte des enquêteurs fédéraux de Californie du Nord, qui ont mis à jour l’emploi d’un faux prêtre qui devait obtenir des aveux d’actes répréhensibles de la part des employés d’une chaîne de restaurants de tacos.

En réalité, les fausses confessions ne sont que la goutte d’eau qui a fait déborder le vase d’un management imprégné de mesures d’intimidation et de manquements au droit du travail. Alors que le département du Travail des États-Unis a annoncé en juin que la chaîne devait reverser quelque 140.000 dollars de salaires, dommages et intérêts à ses employés, le Washington Post revient sur cette histoire.

 

Des confessions inhabituelles

 

Tout commence en mai 2021, lorsque les employés fédéraux, sollicités par les employés de la chaîne Taqueria Garibaldi à Sacramento (Californie), enquêtent sur des allégations d’heures supplémentaires impayées.

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Repéré par Alix Champlon

Repéré sur The Washington Post

Source : Slate (France) – Le 20 juin 2023

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