La révélation cette semaine à Nouakchott de la proposition du ministre de l’Intérieur aux partis de la majorité présidentielle de rejoindre INSAF notamment pour les régionales est considérée par les observateurs comme une tentative hégémonique anti-démocratique.
Le gouvernement donne ainsi l’image d’un parti autoritaire aux abois au regard des listes des candidats concoctées au forceps occasionnant ainsi des mécontents du régime de Ould Ghazouani qui pourraient se retourner contre le parti.
C’est l’allié de la majorité le plus puissant le parti l’Union pour la démocratie et le progrès dirigé par Naha Mint Mouknass , la première et unique femme à diriger un parti qui est pointée du doigt pour retirer ses candidatures notamment pour les régionales au profit de INSAF. Cette tentative hégémonique est contraire à la démocratie et porte atteinte aux élections.
C’est un forcing politique qui résulte de vilaines pratiques politiciennes loin encore de disparaître surtout que INSAF et UPR c’est du pareil au même. Le changement de nom n’est pas synonyme de changement de personnalités issues des régimes de Ould Taya à Ould Aziz. Cette proposition qui émane du ministre de l’Intérieur confirme l’accord biaisé conclu avec les 25 partis en compétition et que c’est un interlocuteur peu fiable pour des élections honnêtes et transparentes.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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