Les sociétés chargées de la constructions des routes dans les deux Hodhs, l’Assaba et le Brakna sont pointées du doigt par le ministère de l’Equipement pour leur retard dans la réalisation des travaux.
A l’index le tronçon Amourj-Abdel Begrou auquel Ould Ghazouani accorde une importance particulière dans cette région du Hodh Chargui qui vient d’abriter le deuxième conseil des ministres délocalisé. Cette route reliant les villes d’abdel Bagrou et d’ Amourj est financée par l’Etat et le fonds saoudien pour le développement. Ce sont deux localités qui ont été durement frappées par les dernières inondations.
Une fois achevé ce tronçon de 77 km sur 10 m de large est un joyau pour les populations qui pourront accéder facilement aux services de base en matière de santé et d’éducation et des besoins élémentaires dans une région qui souffre depuis des décennies d’insécurité alimentaire.
La mise en garde que vient de faire le ministère de l’Equipement aux sociétés chargées de sa construction s’inscrit dans la démarche de poursuivre les réalisations des projets de développement des infrastructures routières à l’intérieur du pays. En donnant un délai de 10 jours pour commencer les travaux, le gouvernement veut en finir avec le non-respect des contrats des marchés publics C’est une chasse aux retardataires de tous les projets des infrastructures routières qui est lancée pour la crédibilité de l’Etat vis-à-vis de ses financeurs.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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