Mauritanie : la menace de l’abandon de l’enseignement plane sur le privé à Nouakchott

Le privé mauritanien est certainement la grande perdante de nouvelle réforme du système éducatif avec l’obligation dès cette rentrée scolaire du fondamental dans l’école publique. Le privé perd ainsi la première étape de l’enseignement fondamental qui touche de milliers d’élèves et d’enseignants chaque année.

La menace d’abandonner l’enseignement proférée le 20 décembre dernier à Nouakchott par le Syndicat national des Promoteurs de l’enseignement privé doit être prise au sérieux par les autorités de Nouakchott et en particulier l’éducation nationale. En rendant obligatoire la première année dans les écoles publiques, le ministère de l’éducation exclut le privé pour la première fois depuis des décennies pour appliquer la loi d’orientation.

Ce sont des milliers de diplômés dans la rue ou qui perdent un deuxième emploi et des centaines de parents d’élèves déboussolés qui sont pointés du doigt. Un manque à gagner du privé qui impacte sur les autres cycles. La réforme risque de mettre fin à l’enseignement privé en Mauritanie. Cette décision politique tourne le dos à un partenariat privé-public pour construire une école républicaine très chère à Ould Ghazouani.Le retrait du fondamental du privé ne va pas dans ce sens.

 

 

 

 

 

Cherif Kane

Coordinateur journaliste

 

 

 

(Reçu à Kassataya.com le 03 janvier 2023)

 

 

 

 

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