La confirmation du dernier conseil des ministres de la bonne performance des projets de développement s’apparente à une volonté politique du président Ould Ghazouani de garantir le succès de ses réformes engagées depuis 2019.
Une réussite qui passe par de vrais résultats c’est à dire du palpable et du tangible comme l’alimentation en eau potable de la ville de Kiffa qui profitera à 90 localités de la région. C’est un projet qui coûte cher au contribuable mauritanien près de 320 millions de dollars dont une partie fiancée par l’Etat avec 6 bailleurs dont un crédit du Fonds arabe de développement économique et social (FADES).
Les infrastructures routières et administratives ne sont pas en reste avec le coup d’envoi du dernier tronçon Tijikja-Boumdeid reliant l’Ouest à l’Est du pays en plein désert pour désenclaver les villes et villages du centre et la construction de nouveaux locaux de l’Ecole nationale d’Administration de la magistrature et du journalisme de Nouakchott.
La performance de tous ces projets dépend en grande partie de la rapidité de leur exécution, véritable casse-tête du président Ould Ghazouani qui a du mal à inciter les exécutants à produire sans tarder des résultats concrets et surtout à lutter contre les prévaricateurs du régime dont certains lui sont proches. C’est la gestion des deniers publics qui est pointée du doigt. Une exigence des bailleurs internationaux pour continuer à financer les projets. La bonne performance ce n’est pas d’en parler mais c’est aussi agir et de réagir à temps sur les lenteurs administratives et des partenaires
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 02 décembre 2022)
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