Initiatives News – Mercredi 23 mars 2023, a été présentée une conférence sur le thème du développement durable. Initiée par la Hapa, cette conférence a été présentée par M. Ibrahima Thiaw, SE de la convention des Nations Unies pour la lutte contre la désertification.
« La Mauritanie est un pays à vocation pastorale avant d’être agricole. » C’est en ces termes qu’a décrit M. Ibrahima Thiaw la Mauritanie. Au cours de la conférence qu’il a présentée mercredi 23 mars 2022 à Nouakchott, le Secrétaire Exécutif de la Convention des Nations unies pour la lutte contre la désertification a mis l’accent sur les potentiels du pays en matière de ressources animales. « Si on maitrise l’énergie, on aura pas de câble à transporter vers les animaux qui sont déjà sous le soleil. » A dit M. Tjiaw pour qui il est incincevable que le pays importe de la viande ou de la chair dite « Halal » alors qu’il est bien possible de valoriser cette richesse que représente le cheptel dans un environnement où les conditions climatiques sont favorables au développement d’une filière de production animale.
Autres ressources, a dit le représentant onusien, les ressources halieutiques qui sont à la fois riches et fragiles. Il importe de les valoriser et de gérer plutôt que de se limiter à les exploiter. A-t-il dit
Parlant du potentiel humain de la Mauritanie, Ibrahima Thiaw a souligné que l’encadrement familial est une alternative au déficit de formation professionnelle. « Les mauritaniens de la diaspora qui font du commerce et des affaires au niveau de la diaspora sont de véritables entrepreneurs. » A encore soutenu M. Thaiw avant de rajouter : « La capacité d’adaptation doit être valorisée. Elle fait partie de nos ressources. »
Il a en outre rappelé que le modèle de développement des 100 dernières années dans le monde a eu pour conséquence un progrès ayant impacté l’environnement. « Le prix payé par la nature est trop fort. Le milieu naturel a été détruit au profit du développement. ¾ des hectares de terres émergés sont malades. D’ici 2050 90% des terres seront malades. 7 millions de personnes par an meurent chaque année du faut de la pollution. Moins que la pandémie. En Afrique 600 milles personnes meurent du fait de la pollution avec les cours d’eau souillés, la fuite des populations qui s’entassent dans les milieux urbains. » A expliqué le Secrétaire Exécutif de la Convention des Nations Unies de lutte contre la désertification.
K-Tock
Source : Initiatives News
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