La campagne nationale sur la sécurité routière qui bat son plein à Nouakchott est une volonté du ministère des transports et de l’équipement de sensibiliser le public sur les dangers de la route. En première ligne les automobilistes et les piétons.
Un accident de la route survient en Mauritanie toutes les 90 minutes selon le président de l’association citoyenne. Une fréquence inquiétante qui hisse le pays au rang des pays de la sous-région où le taux de mortalité dans ce domaine est le plus élevé avoisinant en 2020 les 26 pour cent sur une population de plus de 4 millions d’habitants.
Plus de 85 pour cent de ces accidents sont dus à des excès de vitesse, à la non-utilisation de la ceinture de sécurité, à des dépassements non autorisés et la question récurrente des surcharges notamment sur les grands axes routiers. Ce lourd bilan de la sécurité routière inquiète le gouvernement de Ould Bilal qui a mis en place une nouvelle stratégie pour limiter les dégâts et dont l’ambition est de réduire de moitié les accidents de circulation d’ici 2024.
Parmi les mesures préconisées, des formations aux autorités sécuritaires, aux fonctionnaires, aux syndicats et à la société civile. La campagne de sensibilisation qui bat son plein à Nouakchott depuis quelques jours sous le signe de la réduction de la vitesse, cible les quartiers populaires, les gares, le marché et tous les lieux publics.
Les observateurs ne doutent pas des efforts déployés par le gouvernement qui vient de faire voter une nouvelle loi pour sanctionner les chauffards. La sécurité routière est une affaire de comportements, de citoyenneté. Et dans ce domaine les Mauritaniens sont de mauvais élèves. Le permis à points peut être une des solutions.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 27 novembre 2021)
Les opinions exprimées dans cette rubrique n’engagent que leurs auteurs. Elles ne reflètent en aucune manière la position de www.kassataya.com
Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source www.kassataya.com
