La Guinée en émoi après la mort de M’mah Sylla

RFILa Guinée est en émoi depuis samedi après la mort d’une jeune femme des suites d’un viol collectif présumé par des médecins dans une clinique privée de Conakry, une affaire ayant abouti à l’inculpation puis à l’arrestation de trois personnes.

Avec notre correspondant à Conakry, Mokhtar Bah

Une délégation gouvernementale de haut niveau s’est rendue au domicile de la défunte pour présenter les condoléances d’usage et rassurer la famille que justice sera rendue à M’mah Sylla, décédée samedi à Tunis où elle avait été évacuée pour des soins suite à un viol collectif dont elle avait été victime dans une clinique de Conakry.

Une quatrième personne soupçonnée d’être impliquée dans cette affaire en fuite est activement recherchée. « Nous sommes venus pour apporter notre compassion à la famille, leur apporter notre solidarité, leur dire que cde deuil là est le deuil de tout le monde et nous comprenons l’émotion de tous, mais, nous vous prions de laisser la justice faire son travail », a déclaré Fatoumata Yarie Soumah, la ministre guinéenne de la Justice.

« En tant qu’humain, on est choqué, en tant que médecin, on est révolté »

 

Au cabinet du ministère de la Santé, une réunion a été tenue autour du ministre Mamadou Péthé Diallo avec un seul point à l’ordre du jour : l’affaire M’mah Sylla. « Notre conversation a tourné autour de savoir si le cadre légal et réglementaire qui gouverne la profession de la pratique privée de la médecine est bien existant et s’il est bien appliqué », a-t-il détaillé.

Le conseil de l’ordre des médecins, sous le choc, s’est déjà constitué partie civile dans cette affaire qui défraie la chronique dans la cité. Il a d’ores et déjà annoncé des sanctions  : « Nous avons décidé, quelle que soit l’issue du procès, de les radier de façon définitive sur le tableau de l’ordre des médecins avec interdiction d’exercer la profession médicale en république de Guinée », selon le professeur Hassane Bah. « En tant qu’humain, on est choqué, en tant que médecin, on est révolté », rajoute-t-il.

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Source : RFI

 

 

 

 

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