G5 Sahel : la Mauritanie, un puzzle qui manque aux Jihadistes

En rejoignant la coalition internationale contre DAESH, formée en 2014 sous la houlette des Etats-Unis, la Mauritanie entend contribuer à la lutte internationale contre le terrorisme en particulier au Sahel confronté à une menace sécuritaire sans précédent.

Les observateurs s’interrogent sur cette volonté politique de Ould Cheikh Ghazouani qui risque de lui coûter la colère des jihadistes, alliés de l’Etat islamique au Sahel et qui ont épargné jusqu’ici Nouakchott des attaques meurtrières. L’ancien président Ould Aziz ayant joué un grand rôle dans le rapprochement avec les terroristes islamiques comme en témoignent des accords secrets signés par les deux parties.

Parmi le G5 Sahel, la Mauritanie est le puzzle manquant voulu surtout par Al Qaïda dont l’ex bras droit de Ben Laden le mufti mauritanien est rentré au pays. Sans oublier les nombreux salafistes qui ont pignon sur rue à Nouakchott dont certains croupissent dans les prisons et d’autres des activistes en liberté.

Ce n’est pas un hasard si Ould Ghazouani a repris le flambeau pour se rapprocher davantage avec la France dont le retrait des troupes de Barkhane n’est pas un bon signe de sécurité aux frontières avec le Mali, une des cibles principales des groupes jihadistes.

Lesquelles se frottent les mains avec la nouvelle situation pour progresser jusqu’au golfe de Guinée avec en première ligne la Côte d’Ivoire et le Bénin. La Mauritanie, un territoire oublié par les barbus, risque de devenir une terre de prédilection du jihadisme ou tout simplement les 4 frontières du G5 Sahel.

 

 

 

 

 

 

Cherif Kane

Coordinateur journaliste

 

 

 

 

 

 

(Reçu à Kassataya.com le 29 juin  2021)

 

 

 

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