La Mauritanie enregistre d’année en année des accidents de circulation le plus souvent mortels sur ses principaux axes routiers de Nouakchott vers les régions en dépit de la nouvelle stratégie nationale pour la sécurité routière. C’est conscient de ce danger que les patrouilles du groupement général dans ce domaine se dotées de radars pour traquer les mauvais automobilistes.
C’est une nouvelle acquisition de haute technologie qui va permettre d’identifier la vitesse des véhicules et la nature de l’infraction des automobilistes. C’est un grand pas pour lutter contre les fausses verbalisations. Mais la sécurité routière ne doit pas seulement se limiter aux radars.
Les patrouilles du groupement général devront accompagner ce nouvel outil moderne par des sensibilisations aux conducteurs automobiles pour limiter les infractions. Il s’agira surtout au ministère des transports de lutter contre les permis de conduire de complaisance et de veiller à l’état des routes pour limiter les accidents.
C’est un impératif dans un pays considéré comme mauvais élève dans la sous-région dans le domaine des routes bitumées et où sont fréquents des accidents mortels sur les principaux grands axes routiers existants.
La nouvelle stratégie gouvernementale de sécurité routière qui date de novembre 2019 n’a pas encore porté ses fruits. Avec l’installation prochaine d’un réseau de surveillance équipé de caméras automatiques sur les principaux carrefours de la capitale, les mauritaniens s’attendent à une fluidité de la circulation et à moins d’accidents.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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