Mauritanie : les autorités de Nouakchott épinglées par le rapport américain sur les droits de l’homme

Dans la perspective de célébration par les FPC de deux anniversaires ce mois d’avril à savoir la naissance du premier mouvement de libération africaine de Mauritanie et la publication de son Manifeste du négro-mauritanien opprimé, les observateurs reviennent sur le rapport annuel de 2020 du département d’Etat américain sur les droits de l’homme.

 La dénominateur commun entre les FPC et le rapport annuel américain c’est la dénonciation constante contre la violation des droits de l’homme en Mauritanie qui perdure depuis des décennies. Pour la seconde année consécutive Washington revient ainsi à la charge pour épingler les autorités de Nouakchott sur les exactions commises dans les années de braise de 86 à 91 contre les noirs. Le rapport de 2020 pointe la controverse sur la propriété foncière née de la déportation de ces milliers de négro-africains en 89 au Sénégal et au Mali. La majorité d’entre eux ont perdu leurs terres et ne sont pas toujours rétablis dans leurs droits de propriété. Ce qui explique le mouvement de révolte actuellement des populations dans la majorité des localités des régions du Sud notent les observateurs.

En cause également les diverses formes de discriminations gouvernementales au niveau de l’Etat-civil sous le régime de l’ancien président mauritanien Ould Aziz qui applique la préférence gouvernementale pour la naturalisation des réfugiés sahraouis voire les combattants touareg de l’AZAWAD ajoutent les observateurs alors que les réfugiés mauritaniens et les citoyens Haratines continuent d’être victimes d’un génocide biométrique qui font d’eux des apatrides dans leur propre pays.

Le rapport américain s’indigne également de la sous-représentation de ces deux composantes nationales dans les sphères politiques et économiques et enfin de la dérive autoritaire des autorités de Nouakchott sur la répression de la liberté de la presse et des citoyens en utilisant assez souvent des dispositions contre les opposants contraires à la loi et du fait de la corruption et de la non qualification de la plupart des juges.

 

 

 

 

 

Cherif Kane

Coordinateur journaliste

 

 

 

 

 

 

 

(Reçu à Kassataya.com le 01 avril 2021)

 

 

 

 

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