Mauritanie – Lac de Mahmouda : Introduction de la pisciculture et création d’emplois

Mahmouda a toujours été un site de villégiature, une destination touristique, un écosystème qui a donné naissance à une riche vie florale et faunique. Actuellement, le lac de Mahmouda est le réceptacle d’un projet de pisciculture. Sur 40 km2, les eaux douces du lac constituent une source de production de poisson et participe de la sécurité alimentaire dans la région.

Déjà, 150 pêcheurs sur un groupe de 2 500 visés par le programme de promotion de la pisciculture ont bénéficié de formation d’appui et d’encadrement des services publics. Ils font, aujourd’hui, de la pêche une nouvelle activité rentable et alimentent les marchés locaux en poisson. Cette activité qui leur assure des revenus réguliers et contribue au développement de l’économie locale, a favorisé l’apparition de nouvelles habitudes alimentaires avec l’introduction du poisson des le menu des ménages.

Pour préserver cette importante ressource alimentaire, le ministère des Pêches et de l’Economie maritime a instauré un repos biologique de trois mois dans le lac de Mahmouda qui débute le janvier de chaque année. Les services de la garde côtière veillent, depuis le début de l’année au respect du repos biologique.

Les pêcheurs de Mahmouda affirment que l’introduction de la pisciculture dans le lac leur a permis d’entreprendre une activité rentable et a amélioré leurs conditions de vie.

Cheikh Ould Sid’Elemine souligne n’avoir jamais entrevue la possibilité de devenir pêcheur parce que le poisson n’existait pas dans la wilaya et que les populations de la zone ne connaissaient que les viandes rouges. Grâce à ce programme, dit-il, j’ai un travail qui me garantit une source de revenu et les habitants de la zone peuvent varier leurs menus.

Même tonalité du côté de Baba Ould Khattry, autre habitant de la localité qui s’est reconverti dans les activités de pêche après avoir subi une formation sur les techniques de pêche et bénéficié d’équipements de pêche continentale.

Une formation que Moutar Ould Mini a suivie, fier aujourd’hui d’être pêcheur et de gagner sa vie à la force du poignet ou du moins à la ligne. Il souhaite que de nouveaux modules de formation en traitement, séchage et conservation de poisson soient organisés à leur profit. Moutar Ould Mini évoque cependant des problèmes de transport et de commercialisation des produits de pêches.

 

 

 

 

Source : Agence Mauritanienne d’Information (AMI)

 

 

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