Après les médecins,les enseignants du fondamental et les professeurs du secondaire sont descendus dans la rue ce début de semaine pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail.
Une grogne sociale qui coïncide avec la tournée des caciques de l’UPR à l’intérieur du pays, considérée par les observateurs comme une propagande du régime de Ould Ghazouani pour discréditer l’ancien régime au moment où l’ex-président est inculpé de corruption et de blanchiment d’argent. Alors que les revendications des médecins et des enseignants qui ne datent pas d’aujourd’hui portent sur l’augmentation des salaires, des indemnités et du logement qui sont toujours sur la table des discussions.
Les grèves depuis des semaines paralysent la capitale et les régions mais ces mobilisations ne suffisent plus à faire reculer le gouvernement pourtant qui promet une nouvelle gouvernance qui passe par une concertation avec les syndicats et une amélioration des conditions de travail pour les médecins en première ligne de la pandémie et les enseignants dans le cadre la réforme de l’éducation nationale. Les bonnes intentions ne suffisent pas. Il faut des actes.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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