Le premier parti de l’opposition ne rate pas l’initiative du pouvoir sur le dialogue social pour prendre son bâton de pèlerin pour consulter la classe politique. Après l’UPR et l’IRA le président de TAWASSOUL s’est entretenu avec Samba Thiam le président des FPC.
Pour éviter une opposition en ordre dispersé dans le cadre de l’appel de Ould Ghazouani à un dialogue social la première force de l’opposition entend prendre des initiatives pour consulter les différentes forces politiques de son camp et de la majorité. Le président de TAWASSOUL est convaincu que la bataille politique se joue sur le terrain des états-majors.
L’opposition est appelée à jouer un rôle prépondérant dans toutes les négociations avec le pouvoir. L’idée de dialogue social séduit les zélotes de l’UPR qui mettent en avant la question de l’unité nationale et le développement.
Cette initiative ne fait pas l’unanimité au sein de l’opposition dont certains veulent plus aller vers un dialogue national ou dialogue politique sur les questions importantes de la cohabitation écornée depuis 60 ans. Le deuxième parti du pays est bien placé ainsi pour consulter l’ensemble des forces démocratiques.
Après l’UPR et l’IRA la rencontre avec le président des FPC Samba Thiam est d’autant plus nécessaire pour l’union. Le chef des FPC dont le parti n’est toujours pas reconnu officiellement symbolise l’opposition contre le système au point que tous les locataires du palais de Nouakchott successifs depuis 2005 refusent de le recevoir excepté feu SIDIOCA. TAWASSOUL est appelé à tirer les leçons du passé pour rassembler l’opposition pour un dialogue inclusif et éviter la fuite en avant du pouvoir qui prône un dialogue social pour contourner les questions d’intérêt national qui fâchent.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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