Les observateurs assistent depuis plus de deux semaines à un festival de visites des nouveaux ministres du gouvernement dans leur département ou sur le terrain avec le mot d’ordre qui semble appeler à une rupture des habitudes dans le passé.
Et place maintenant à l’action. Tant mieux pour les bonnes intentions. Après l’intérieur, la santé, les affaires étrangères, l’habitat c’est au tour cette semaine au ministre de l’enseignement fondamental de se concerter avec les syndicats des enseignants, les experts et autres partenaires spécialisés pour les réformes à venir dans ce secteur fragilisé par le manque de moyens et d’enseignants formés. C’est également dans cette perspective de sérier les problèmes cette fois –ci qui touchent le monde agricole et paysan que le ministre du développement rural a rencontré dans la capitale du Trarza agriculteurs et éleveurs pour préparer la future campagne agricole au moment où l’hivernage tarde à venir.
Dans cette lancée, l’emploi la priorité du gouvernement fait l’objet d’une concertation entre le ministre et le patronat appelé à créer des emplois notamment pour les jeunes formés avec la possibilité des moins formés de passer à la case de la formation.
Enfin le ministre de la culture et de l’artisanat ne fait pas exception à la règle puisqu’il veut relancer l’artisanat pour le rendre plus compétitif à l’international. La quasi-totalité des ministres sont maintenant sur le terrain. Et les premières démarches vont dans le bon sens d’une rupture avec le laxisme dans le passé. Les observateurs attendront les résultats encore faudrait-il qu’ils ne confondent pas vitesse et précipitation.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya le 30 août 2019)
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