La répression policière de 12 militants de l’IRA qui a fait 3 blessés graves dont la femme de Ould Abeid le 8 octobre dernier à Nouakchott continue de susciter indignation et condamnations à Nouakchott comme à l’étranger. Le mouvement abolitionniste va lancer une plainte internationale contre les auteurs des violences policières au cours d’une conférence de presse cette semaine dans la capitale mauritanienne.
Après les condamnations de l’opposition mauritanienne, des syndicats et des ONG nationales c’est l’organisation des défenseurs des droits de l’homme en danger Front Line Defender qui monte au créneau pour demander la libération du président de l’IRA et député arrêté et mis en examen pour « incitation à la violence et menaces portées sur la vie des personnes » par le tribunal de Nouakchott le 13 août dernier.
Cette préoccupation de la communauté internationale sur le sort du leader Hratin intervient au moment où l’IRA va lancer dans les prochains jours une plainte internationale contre les auteurs des exactions policières contre ses militants qui avaient manifesté pacifiquement le 8 octobre dernier devant l’assemblée nationale pour la libération de Ould Abeid. Le mouvement abolitionniste entend redescendre dans la rue et braver la police partout dans la capitale jusqu’à la satisfaction de leur revendication. C’est ce qui ressort de la conférence de presse qui vient d’être publiée par la presse nationale et dans laquelle l’ONG nationale dénonce également l’augmentation des effectifs des forces anti-émeutes et leur panoplie de répression contre les militants anti-esclavagistes.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya le 13 octobre 2018)
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