Attentat au couteau à Paris : “Encore l’œuvre d’un fou »

Perpétrée par un “fanatique”, un “soldat”, un jeune “radicalisé à distance” : l’attaque qui a fait un mort et quatre blessés samedi 12 mai 2018 à Paris vue par la presse étrangère.

 

 

“Il était près de 21 heures [samedi 12 mai], la nuit allait tomber, quand un homme a attaqué plusieurs personnes avec un couteau […] dans le 2e arrondissement de Paris, situé dans le cœur historique de la capitale près de l’Opéra et connu pour sa vie nocturne”, relate le journal espagnol ABC.

“Il faisait bon et les rues du quartier, les cafés, les restaurants, les cinémas et les théâtres étaient remplis de gens sortis pour la soirée”, détaille The Telegraph. Est alors arrivé “un homme en noir, la petite vingtaine, couteau à la main”, précise le quotidien britannique.

“Encore un fanatique”, pour l’ABC. L’attaque terroriste qui a fait un mort et quatre blessés, dont deux graves – avant de se terminer par la mort de l’assaillant abattu par la police – “est de nouveau l’œuvre d’un fou”, décrit le journal conservateur de Madrid.

L’assaillant qui ne portait pas de documents d’identité “serait né en Tchétchénie en 1997”, avance Le Soir.

Une “atrocité” vite revendiquée

 

L’organisation “État islamique a rapidement revendiqué cette atrocité dans un communiqué qui décrit le coupable comme l’un de ses ‘soldats’ sans donner plus de détails”, écrit The Independent.

Le communiqué de revendication, “publié par Amaq, l’agence de presse de l’État islamique”, explique de son côté The New York Times, évoque “des violences perpétrées ‘en réponse aux appels à viser des pays de la coalition’”.

La phrase, précise le quotidien de référence américain, “est une référence au discours […] de l’organisation qui incite ses partisans partout dans le monde à conduire des attaques où qu’ils se trouvent et avec n’importe quels moyens, des couteaux aux camions”. La formulation n’est pas anodine pour The New York Times, elle suggère que :

L’attaquant a été inspiré à distance par l’État islamique, il n’a pas été envoyé directement par l’organisation.”

Si la France “est officiellement sortie de l’état d’urgence en novembre [2017], rappelle El País, on sent que le pays vit toujours avec la menace constante du terrorisme”. Et The Telegraph de rappeler ce terrible bilan : “En trois ans, les attaques djihadistes ont fait plus 245 morts dans l’Hexagone.”

Source : Courrier international

 

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