MAURITANIE : LE PRIX HABIB MAHFOUDH RECOMPENSE UN ARTICLE SUR LES « BONNES »

Le Prix Habib Mahfoudh, l’un des plus célèbres journalistes mauritaniens, a été décerné cette année à Diagana Khalilou du «Quotidien de Nouakchott» pour son article sur les travailleuses domestiques.

 

Dans le prolongement de la célébration de la Journée internationale de la liberté de la presse, le Prix Habib Mahfoudh du meilleur article de l’année 2018 a été décerné à Diagana Khalilou du Quotidien de Nouakchott.

L’article primé aborde l’épineuse question des travailleuses domestiques, des « filles placées » qu’on appelle les « bonnes », dont les droits sont bafoués et qui sont victimes de plusieurs formes de mauvais traitements de la part de leurs patrons et patronnes.

Le jury de ce concours était composé de professeurs d’arabe, de français et de journalistes, dont Ahmed ould Cheikh, actuel directeur de publication du Le Calame, Elémine Ould Mohamed Baba, conseiller scientifique de la Fondation et Abdallah Ould Taleb dit Djeba, ami de Habib et membre fondateur de la Fondation Habib ould Mahfoudh.

L’assistance a pu écouter à cette occasion les témoignages sur l’homme que fut Habib ould Mahfoudh, professeur de littérature, poète de génie et journaliste émérite.

Habib, journaliste et fondateur du journal indépendant Le Calame, a marqué le journalisme mauritanien par son courage et ses chroniques des «Mauritanides» sont toujours d’actualité. Sa liberté de ton, son courage politique et le style satirique de sa rubrique hebdomadaire « Mauritanides » ont constitué des symboles de la liberté de la presse en Mauritanie durant les années difficiles du règne de Maaouya ould Sidi Ahmed Taya.

Habib ould Mahfoudh est décédé en octobre 2001 au Maroc.

Cheikh Sidya

Correspondant à Nouakchott

Sour: Le 360.ma  (Maroc)

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