Le nouveau président de la Fifa veut deux équipes africaines supplémentaires au Mondial

Gianni Infantino a été élu président de la Fédération internationale de football vendredi 26 février. Il succède à Sepp Blatter.

À la tête de la Fifa un Suisse succède à un Suisse. C'est Gianni Infantino qui a été élu à la tête du football mondial, un peu à la surprise générale vendredi 26 février. Il prend la suite de Sepp Blatter, qui dirigeait l'organisation depuis 1998 avant d'être suspendu de ses fonctions pour corruption en octobre 2015. La transition africaine à la tête de la Fifa, avec le Camerounais Issa Hayatou qui a dirigé de manière temporaire l'institution pendant quelques mois en sa qualité de premier vice-président, n'aura donc duré que quelques mois.

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Mais dans une interview accordée à l'hebdomadaire Jeune Afrique, le nouveau président Gianni Infantino a livré quelques pistes sur son envie de laisser une plus forte place à l'Afrique au niveau international. Si, on ne peut exclure qu'il s'agissait de lancer quelques promesses juste avant une élection serrée – qui s'est finalement jouée en deux tours –, le contenu de ses réponses mérite de s'y pencher, car le continent africain qui a toujours majoritairement voté pour Blatter depuis 1998 et a reçu beaucoup de lui, ne sait pas à quoi s'attendre avec ce nouveau venu.

L'ancien secrétaire général de la Fifa propose ainsi une augmentation du nombre de membres qui doivent siéger au comité exécutif de la Fifa. «L’Afrique passerait ainsi de quatre à sept membres», a t-il dit, avant d'ajouter: «je propose aussi la Coupe du monde à 40, avec au moins deux équipes africaines supplémentaires». À la Coupe du monde 2014, l'Afrique disposait de cinq équipes, contre six pour l'Amérique du Sud ou 13 pour l'Europe, pour un total de 32 sélections. 

De manière plus générale, il a également ajouté:

«Je ne suis pas un homme politique, mais un homme d’action. Ce qui est bénéfique pour l’Afrique. J’ai d’ailleurs commencé ma campagne en Égypte et je l’ai terminé en Afrique du Sud. Tout un symbole de mon engagement à rester à l’écoute de l’évolution du football en Afrique.»

 

 

Source : SlateAfrique

 

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