Moussa Samba Sy déstabilise Aziz : le clash évité de justesse !

Voilà c’est terminé à l’instant. Sans Moussa Samba Sy et la petite Mint Yedaly, la soirée allait être bien sinistre.  D’abord pour la fraîcheur, heureusement que la journaliste était là pour compenser les autres têtes d’enterrement qui allaient des journalistes à l’aréopage autour d’Aziz avec comme chef de file de la grise mine, l’universitaire et mathématicien, mieux connu sur le net par son nom de guerre présumé Babaghoura. 
 

Il paraît qu’elle est speakerine à la TVM en arabe. Machallah elle a crevé l’écran ce soir. Maquillée comme une diva égyptienne à la belle époque du noir et blanc, jusqu’au bout des ongles rouges, elle était bien mise selon les canons du monde arabe. Pas une étincelle dans le regard qui pourrait laisser penser qu’elle jouait de ses charmes. Elle avait le regard distant des psychanalystes si cher à Lévi-Strauss. C’est cette touche de pudeur dans l’effet assuré qui acheva qui lui donner un air comme il faut.

Son voile n’était pas innocent parmi tous les vecteurs qui lui permirent de crever l’écran. Sur fond blanc, un imprimé de sorte de plumes placées comme il faut, lui donnait l’air d’un oiseau du paradis sauf quand trop intimidée par la présence de notre excellence ou à cause de la gravité des sinistres mines qui pesaient sur l’atmosphère, elle finissait par se tasser comme si elle réalisait tout d’un coup que le mauvais œil devant et derrière l’écran pourrait lui être fatal.

Qu’a-t-elle posé comme question ? On n’en sait trop rien car contrairement à presque toute la galerie qui s’est exprimée en hassania, elle a brillé en arabe. Cela dit, à la mine sereine d’Aziz, on ne peut pas estimer que ses questions étaient destinées à le déstabiliser contrairement à Moussa Samba Sy qui, sans pousser l’avantage du direct, a mis Aziz bien mal à l’aise, petit à petit à base de questions venimeuses tournées dans du miel. 

Aziz a tenu bon toute la soirée pour avoir bonne mine, sourire et rire à loisir, souvent seul tellement autour ils étaient tendus à quelques rares occasions où il a bien fallu ne pas laisser le maître rire seul. Même les radars d’Oumeir ont perdu le nord de l'allégeance quand Aziz, à propos de la balle dans le camp du FNDU, lui a dit «  c’est vous qui le dites ». Oumeir pris de court par ce trait insondable par le meilleur courtisan, ne sut s’il fallait rire pour déclencher le rire du chef ou rester sérieux. Oumeir a fini par lâcher un «  ah » suspendu au milieu du vide ne sachant que faire. Soudain, il partit dans un petit rire sec et nerveux, neutre comme la neutralité au bord du précipice avec l’œil partout espérant trouver une échappatoire. Elle vint d’Aziz qui finit par sourire. Ouf !

 Ainsi au chapitre mort de rire ou mort avant d’avoir ri, on a pu voir Babaghoura, pris dans l’avalanche des rires nerveux, esquisser un léger demi-sourire comme si sourire risquait de lui faire perdre à jamais cette stature de premier ministrable qu’il aiguise depuis que le poste lui a échappé la dernière fois. Depuis il prend la mine sévère qu’on lui connaît comme s’il pensait que la prochaine fois est pour bientôt. 

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Vlane A.O.S.A.

 

Source : Chez Vlane (Le 6 mai 2015)

 

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