La grève à la SNIM fait débat en Mauritanie

Société nationale industrielle et minière (Snim) : la grève au sein de la plus importante entreprise de Mauritanie fait débat – La grève de plusieurs milliers de travailleurs de la Société nationale industrielle et minière (Snim),  la plus importante entreprise publique de Mauritanie à Zouerate et Nouadhibou (Nord) qui aborde son deuxième mois sans l’annonce d’aucune solution à l’horizon, ni même l’ouverture de négociations entre partenaires, est au centre d’un vif débat en Mauritanie, notent les observateurs à Nouakchott.

 

Le Président Mohamed Ould Abdel Aziz devrait très prochainement adresser un message à la nation dont l’essentiel du contenu porte sur cette grève, ont affirmé plusieurs sources concordantes vendredi.

Par ailleurs, le  ministre des Mines, Ahmed Salem Ould Béchir, s’est rendu dans les villes minières et portuaires du Nord jeudi, pour rencontrer la direction de la Snim et les travailleurs en grève.

Il a invité les grévistes à reprendre le boulot et exhorté la direction de la Snim à ouvrir des négociations aussitôt après, selon une source présente pendant ces différentes rencontres.

Le ministre a, par ailleurs, rappelé les problèmes liés au marché mondial sur lequel le prix de la tonne de minerai de fer a perdu près de la moitié de sa valeur en quelques mois, et les différents efforts fournis par la société en faveur du développement de la Mauritanie, de la promotion sociale de la population bien au-delà du cercle des employés.

Toutefois, loin du discours officiel, plusieurs partis de l’opposition tirent sur la sonnette d’alarme pour éviter la mise à genou de la société.

Ainsi, l’Union des Forces de Progrès (Ufp) relève «les menaces qu’une telle situation fait peser sur l’existence de la société minière, sur l’économie nationale et sur les conditions de vie des populations locales». Ce parti de l’opposition condamne vivement le silence et l’inaction des autorités.

Même son de cloche au niveau du Rassemblement des Forces Démocratiques (Rfd), qui déplore la persistance « d’une crise qui a pris une nouvelle tournure, conséquence de la montée des enchères de la part du gouvernement, qui a exigé l’arrêt immédiat de la grève en prélude à l’ouverture de toutes négociations ».

Les travailleurs de la Snim réclament l’application d’un accord relatif à une hausse de salaire et des primes de productivité.

 

Source : PANA via AfriqueJet

 

 

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