Projet de production de l’électricité à gaz

Une rencontre tripartite de concertation impliquant les ministres en charge de l’Energie de Mauritanie, du Sénégal et du Mali, ouverte lundi, s'est poursuivie, mardi à Nouakchott, en vue de faire le point sur un projet de production de l’électricité à gaz (Banda GAS To Power) suite à la décision du gouvernement de restructurer ledit projet, a constaté sur place la PANA.

 

Organisée pendant deux jours, cette rencontre a permis «des échanges entre experts, au niveau des ministres et des visites de terrain pour mesurer l’évolution significative de la construction à Nouakchott d’une centrale duale dont la mise en service d’une première tranche de 120 mégawatts, actuellement en cours, permettra de commencer à exporter l’énergie excédentaire vers le Mali et le Sénégal, dès cette année.

'La construction d’une extension de 60 mégawatts, qui portera la capacité à 180 mégawatts, est bien avancée pour une mise en œuvre avant la fin de l’année 2015».

Le ministre mauritanien de l’Energie, Ahmed Salem Ould Béchir, ses homologues du Sénégal, Maimouna Ndoye Seck et du Mali, Mamadou Frankali Keita, ont mis en avant «l’importance stratégique de ce projet» dans le cadre de l’intégration sous-régionale et ce qu’il représente pour l’approvisionnement en énergie.

Au cours de cette réunion, «le gouvernement mauritanien a confirmé que tous les engagements de fourniture transitoire d’énergie en attendant l’arrivée du gaz seront honorés en volume dans les délais impartis grâce à la première tranche du Projet Banda GAS To Power et aux capacités en énergie renouvelable disponible ou en cours de construction (une centrale éolienne de 30 mégawatts à Nouakchott).

Les ministres ont annoncé leur décision de poursuivre les négociations déjà avancées pour la mise au point de contrats d’achat d’énergie dès que la feuille de route sur le développement en amont, en cours d’élaboration sera finalisée.

L’énergie extraite du gaz de Banda doit être commercialisée par la Société de Production de l’Electricité à partir du Gaz (SPEG). Cette entreprise publique regroupait initialement la Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM), la Société Mauritanienne d’Electricité (SOMELEC) et TASIAST Kinross, filiale mauritanienne d’une société aurifère canadienne.

Cette dernière s’est retirée de la SPEG créant la nécessité d’une restructuration.

 

Source : PANA via Africatime

 

 

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