Visite d’organisations des droits de l’homme à Rosso

IRA accuse le Bureau Nouakchott du Haut Commissariat des droits de l’homme de fraude. Dans un communiqué publié le 24 novembre 2014, la Commission de communication de l’IRA (Initiative de résurgence du mouvement abolitionniste) accuse les membres du Bureau du Haut Commissariat des Droits de l’Homme de l’ONU à Nouakchott de fraude et de tripatouillage audio, contre un détenu.

 

Il s’agit de l’officier Mme Mehret Berhane et le chargé de mission Me Cheikh Abdallahi Ould Ahmed Babou qui aurait rencontré le 16 novembre dernier Birame Dah Abeid dans sa cellule à la prison de Rosso.

« A l’issue de la rencontre, les visiteurs ont pris congé avec la promesse de continuer à suivre le dossier et rendre compte régulièrement à leur hiérarchie » selon la note.


La surprise selon IRA est d’entendre la voix de Birame (enregistrée à son insu) reprise dans une chaîne de télévision privée et dans laquelle il fait état des « bonnes conditions de détention des prisonniers d’IRA à Rosso ». Selon IRA, ce ne serait-là qu’une partie de ses déclarations relatives à leur séjour durant leur détention à la Brigade de gendarmerie. Mais l’autre partie relative « aux mauvais traitements à la prison de Rosso assimilés à de la torture » aurait été escamotée comme a été passé sous silence, selon la note, « les menaces d’homicide proférées contre lui par le Directeur général de la Sûreté nationale ». Et IRA de noter qu’il est « fréquent que des fonctionnaires internationaux se fassent récupérer et instrumentaliser souvent en toute conscience, par les autorités mauritaniennes ».

L’organisation accuse ces deux membres du Bureau Nouakchott des Nations Unies d’avoir procédé à un enregistrement secret de leurs conversations avec Birame, d’avoir procédé à des manipulations audio et livré la bande ainsi traficotée à une chaîne de télévision. Selon IRA « Mme Mehret et Me Cheikh Abdallahi ont agi en toute délibération, sans ignorer le substrat de la lutte qui oppose IRA aux segments conservateurs de la société et de l’Etat, dont découlent des risques de dérapage sur l’intégrité des activistes esclavagistes et laïcs ».

J0B

 

 

Source : L'Authentic.info

 

 

 

 

 

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page