Reprise des négociations sur le Mali malgré les tergiversations

Les négociations de paix pour le Mali ont repris à Alger, malgré les tergiversations. La cérémonie d'ouverture de ce troisième round de discussions a été retardée de plus de 24 heures, certains représentants de groupes armés n'étant pas présent à Alger à l'heure convenue.

 

Synthèse de Alhoudourou A MAIGA

La plupart des membres du Mnla ne sont arrivés qu'après l'heure prévue pour la cérémonie d'ouverture. L'ambassadeur d'Algérie au Mali, Nourredine Ayadi, a été contraint d'annoncer le report des négociations. Les discussions devaient reprendre mardi, officiellement pour des raisons techniques mais en fait, surtout en raison de ces absencse.

Les positions générale des uns et des autres sont déjà connues. L'exercice en cours à Alger doit permettre à la médiation de ressortir les points de convergence et de divergence des différentes parties en présence.

Dans des interviews libres, le secrétaire général du Groupement d'Autodéfense Touareg Imghad et Alliés (GATIA), Fahad Ag Almahmoud, et le président de la Coordination des mouvements et forces de résistance (Cmfpr), Me Harouna Toureh, se sont dit favorable à l'instauration de la régionalisation comme mode de gouvernance locale au Mali.

"Il faut aller vite à la paix pour entamer le processus de développement"

Selon le représentant du GATIA, "il y a des gens qui ont pris les armes contre l'Etat et qui estiment qu'on doit rester sous leur domination. Ce n'est pas possible". Harouna Toureh estime, pour sa part, qu'il faut "aller vite à la paix pour entamer le processus de développement". Pour le président de la communauté arabe du Mali, Mohamed Mahmoud El Oumarany, "il faut qu'il y ait un accord de paix. (…) La régionalisation est la meilleure façon de faire le développement à la base".

Si la GATIA et la CMFPR sont sur la même longueur d'ondes, les mouvements de la coordination "Azawad" affutent leurs armes. Le troisième round des pourparlers d'Alger promet beaucoup et les choses sérieuses commencent ce mardi 21 octobre 2014 à l'hôtel El Aurassi.

Certaines indiscrétions nous informent qu'un document de l'accord de paix aurait été rédigé par la médiation internationale et qu'il tiendrait compte des propositions du gouvernement malien notamment concernant le respect de l'intégrité territoriale, de l'unité et de la laïcité de l'Etat. Selon ces mêmes source, le système de fédéralisme proposé par des groupes armés aurait d'ores et déjà été rejeté au profit de la régionalisation.

 

Source : Le Courrier du Sahara

 

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