Mauritanie/Sahel/Maghreb : recherches pour la valorisation du dattier du désert (TOOGA)

Dans le cadre d’un projet dénommé « TOOGA »un groupe de scientifiques et ingénieurs mauritaniens adossé à des femmes cueilleuses, mène actuellement d’intenses recherches pour la mise en valeur de ce fruit connu sous le nom de dattier du désert.

 

 Ainsi, le  Parc National du Banc d’Arguin, célèbre  réserve naturelle  située le littoral  entre Nouakchott et Nouadhibou, classé patrimoine universel par l’UNESCO,  abritera  du 29 octobre 02 novembre 2014, un colloque sur  les plantes oléagineuses au Sahel dans le Maghreb.

 

L’organisation du colloque  est soutenue par plusieurs institutions publiques de recherches et spécialisées en économie : le Parc National du Banc d’Arguin, l’Ecole Normale  Supérieur (ENS)  de Nouakchott, l’Institut Supérieur d’Enseignement Technique de Rosso (ISET) et la compagnie aérienne nationale Mauritanie Airlines (MAI).

 

La rencontre  vise « à valoriser les produits naturels du Sahel et du Maghreb sur la base de la  production de connaissances scientifiques permettant de mieux connaitre leur potentiel de développement en harmonie avec le cadre général de la biodiversité ».

 

Prendront par à cette rencontre sur les plantes oléagineuses du Sahel et du Maghreb des scientifiques œuvrant dans les laboratoires nationaux, régionaux, internationaux et menant des recherches  sur les espèces locales.

 

 Les participants procéderont à des  « des échanges intensifs sous forme de communications orales et affichées ».

A niveau général,   les sous  régions  Sahel et du Maghreb regorgent de plantes oléagineuses dont certaines connaissent un début de mise en valeur, alors que la plus part reste méconnues.

 

L’arganier marocain et le karité burkinabé ont fini de se tailler une solide réputation au niveau  africain et international, grâce aux efforts de certains scientifiques et d’autres acteurs.

Mais d’autres plantes oléagineuses dont la mise en valeur aurait des répercussions positives à plusieurs niveaux,  attirent  l’attention des chercheurs.

 

Les résultats attendus devraient servir  grandement à la lutte contre la malnutrition, tout en constituant une nouvelle source de revenus pour les communautés locales.

 

 

 

Source : Financial Afrik

 

 

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