Mali : l’armée française a arrêté au moins trois jihadistes

Au Mali, au moins trois présumés jihadistes, «suspectés d'appartenir à Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique) ont été arrêtés sans violences par les hommes de l'opération Barkhane», selon le ministère française de la la Défense.

D'après une source au sein de la communication de la force française, l'interpellation aurait eu lieu au d'une opération le 10 août près de Tombouctou, une cité du Nord-Mali, dont le patrimoine a été en partie détruit en 2012 par les islamistes.

«C'est la première prise depuis l'installation de l'opération Barkhane qui a pris la suite de Serval», a souligné cette source, ajoutant que les trois suspects «formaient une cellule dans le secteur». Cette nouvelle opération a élargi la lutte contre les mouvements jihadistes à l'ensemble du Sahel, en partenariat avec les cinq pays de la zone (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad). «Conformément aux accords en vigueur, ces hommes seront remis aux autorités maliennes dès leur acheminement à Bamako», la capitale malienne, a-t-on précisé.

Quatre jihadistes, selon les Maliens

Une source sécuritaire malienne a fait état de l'arrestation d'une personne de plus. «Quatre personnes considérées comme des jihadistes ont été arrêtées près de Tombouctou par les forces françaises au cours d'une opération militaire spectaculaire», selon cette source. Elle a évoqué l'engagement d'hélicoptères et un «travail de renseignement très efficace». «Nous nous attendons à recevoir des mains des Français ces terroristes», a-t-elle ajouté sous le couvert de l'anonymat, précisant que parmi eux se trouvaient des Touareg.

Une source militaire proche de la Mission de l'ONU au Mali (Minusma) a salué une «efficace opération française qui a permis de mettre la main sur des terroristes près de Tombouctou». Parmi eux figure un proche de l'Algérien Yéyia Abou Hamame, chef d'Aqmi au Sahel, a-t-on précisé.

Ce dernier est considéré comme un proche du Malien Iyad Ag Ghali, chef d'Ansar Dine, un des groupes jihadistes chassés du nord du Mali par une intervention militaire internationale lancée en janvier 2013 à l'initiative de la . Iyad Ag Ghali, demeuré silencieux depuis plus d'un an et demi, est apparu dans une vidéo diffusée récemment sur internet dans laquelle il appelle à combattre la France et ses alliés.

VIDEO. Selon un expert, Aqmi serait plus susceptible de frapper la France à l'étranger

 

Source: Le PARISIEN AVEC AFP

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