Jemil Mansour sur l’unité nationale : Nos positions politiques ne reflètent pas nos actes

Venu prêcher la parole politique dans la capitale française ce samedi 19 avril 2014, le président du Rassemblement National pour la Réforme et le Développement " Tewassoul" a fait montre d'un grand sens politique doublé d'une pointe d'humour qu'on attribue peu aux partis politiques d'obédiences islamique.

C'est dans un excellent français teinté d'arabe que Jemil Mansour aborda les différentes questions politique qui secouent le pays.

Évoquant un point crucial selon ces termes, à savoir l'unité nationale, Jemil Mansour confessera à l'assistance qu'il y'a un fossé entre le discours politique et la pratique.  D'où l'intérêt selon ses termes de construire et/ou de consolider l'unité nationale.

Il reconnaît que son parti "Tewassoul" qui est davantage ancré dans la communauté maure est entrain d'élargir sa base à l'endroit des autres composantes de la Mauritanie. Même s'il se plait à rappeler que lors des dernières échéances électorales son parti a lancé des signaux en choisissant des têtes de listes chapeautées par un Hartani, un Maure et une Negro-mauritanienne.

Dans la même foulée il balaie d'un revers de main les accusations de financements extérieur de leur parti.  Rappelant que ce genre de procédé est interdit par ma loi, il invite ceux qui les accusent de saisir la justice. Et sur un ton ironique, il soutient que "Tewassoul" fait beaucoup avec peu de moyens, là où l'état fait peu avec beaucoup de moyens financier.
Pour ce qui est des élections présidentielles de juin 2014, Jemil Mansour se joint aux revendications du forum national pour ma démocratie et l'unité (FNDU).

Même s'il soutient que le FNDU n'a pas encore arrêté sa position sur la participation ou non, Jemil Mansour rappelle que la philosophie de son parti en ce qui concerne les élections, c'est la participation et non le boycott. Par ailleurs, il tempère en précisant qu'on ne participe pas à des échéances qui ne respectent pas certains préalables.

Il en profite pour dénoncer les conditions d'enrôlement de la diaspora en fustigeant l'exigence d'un titre de séjour étranger. La rencontre s'est terminée avec des témoignages et des questions réponse entre l'assistance et Jemil Mansour.

Diallo Saidou Nourou pour Kassataya

 

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