La menace d’inondation à Nouakchott doit être une question d’alerte, car il faut prévoir ces dangers pour pouvoir éviter le pire, a indiqué, jeudi à Nouakchott, Ibrahim Thiaw directeur exécutif adjoint du Programme des Nations Unies pour l'environnement ( PNUE).
M. Thiaw qui s’exprimait au cours d’un point de presse a expliqué que la question d’inondation est difficile pour beaucoup de villes à travers le monde, dont Nouakchott ;
Il a ajouté que la vile de Nouakchott est en grande partie située en dessous du niveau de la mer avec un cordon dunaire fragile comme protection ; il fera ressortir qu’avec le démarrage du projet « Aftout Sahli » la quantité d’eau utilisé à Nouakchott a triplé, ce qui nécessite un plan de gestion de l’eau.
« Il n’ya pas de plan de gestion des eaux usées et de ruissèlement, ce qui provoque à chaque fois des inondations dans les zones les plus basses, des déplacements de population et par conséquent pose des problèmes économiques énormes, a-t-il déploré.
Et d’ajouter qu’ «avec ces mares qui investissent les habitations, il ya des risques sanitaires et économiques chez les populations ».
Il s’agit, a-t-il préconisé, d’une question qui mérite d’être examinée par l’ensemble des acteurs, notamment, l’administration, c’est une alerte, car « on ne peut pas prier pour que la pluie ne vienne pas ».
« Etant donné la gravité de la situation (agression traduite par l’avancée de la ville vers le littoral, la nature réagit), elle nécessite la mise en place d’un cadre institutionnel multisectoriel pour la gérer », a –t-il mentionné. « Elle demande également un plan d’assainissement qui requiert des financement d’investissements important pour pouvoir anticiper sur les situation éventuelles », a-t-il ajouté.
« Il faut se féliciter du fait que le pays dispose déjà d’un plan d’aménagement du littoral », a-t-il conclu.
EOM
Source : ANI
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