C'est une initiative peu courue en Mauritanie à laquelle ont pu assister les témoins de la consultation publique organisée à Nouakchott par une équipe de la société d'hôtellerie malienne, Azalai, sur l'impact environnement de la restauration et de l'extension d'un hôtel 4 étoiles.
Azalaï : "Caravane" en Tamasheqh. Toute l'idée du développement pensé par la structure hôtelière malienne et internationale dans le nom de la marque. "Le groupe Azalaï est né en 1981 au Mali avec un hôtel. Nous en sommes aujourd'hui a 3 hôtels de plusieurs étoiles au Mali, plus une école de formation. Nous sommes également en Guinée Bissau, au Burkina Faso, au Sénégal, au Niger, au Nigeria, en Côte d’Ivoire etc. La Mauritanie parachève cette présence dans la sous-région, sans laquelle notre offre ne serait pas complète. C'est la prochaine étape du passage de flambeau de notre caravane hôtelière" précise Mohamed Ag, DG d'Azalaï.
Une étape qui se prépare dès aujourd'hui en bonne et due forme, en commençant par des consultations techniques et environnementales auprès de tout public qui était convié ce jeudi 16 décembre à l'hôtel Tfeila de Nouakchott. "La SFI, notre bailleur de fonds est extrêmement exigeant sur l'impact environnemental éventuel de nos projet" continue Mohamed Ag.
Pour cette attention particulière qui sera portée à l'environnement naturel et urbain, Azalai a fait appel à un cabinet ivoirien d'expertise. Kouakou Benjamin, consultant senior QSE du cabinet Enval, insiste à côté, sur cette considération importante à prendre en compte dans la réfection de l'hôtel. "Nous sommes mandatés par Azalaï Hôtels par rapport à notre expertise en qualité environnementale. Nous devons veiller à décrire les incidences potentielles du projet sur l'environnement naturel mais également urbain, et présenter les mesures de résorption de ces éventuelles incidences, quand il y en aura" explique le technicien ivoirien.
"C'est une procédure classique dans les normes de vérification qualité, de veiller à ce que tout projet urbain de ce type ait le minimum d'impacts négatifs environnementaux. Voire pas du tout" appuie Mohamed Ould Selme, Directeur du contrôle de l'environnement au ministère de l'environnement.
Au-delà de l'obligation auprès des es bailleurs, de passer par cette première étape dans la reprise conceptuelle de l'ancien hôtel du groupe Mercure, Mohamed Ag mise sur la réputation d'être pointilleux du groupe malien. "La SNIM a lancé un appel d'offres international pour la reprise de l'hôtel. Le fait que l'on nous ait donné la reprise de l'hôtel est un signe de confiance. Nous nous devons, et nous devons au cadre d'accueil hôtelier mauritanien, d'être à la hauteur du début à la fin du projet" dit-il.
De Marhaba à Azalaï
L'hôtel Marhaba possède 64 chambres aujourd'hui, et va passer après les travaux à 135 chambres. "Avec une salle de conférence pour 500 personnes qui manque cruellement à Nouakchott, selon notre étude. Avec cette offre, nous comptons créer une demande dynamique, notamment autour du milieu des hommes d'affaires" souligne Mohamed Ag.
Interpelé par Mariem Mint Béchir, cadre à la direction du tourisme, sur les opportunités d'emplois de la structure à venir, Mr Ag a affirmé l'attachement du groupe à des valeurs de "localisation" des ressources humaines et "même de l'architecture". "Tout le personnel qui sera objectivement recruté par le cabinet international qui sera mandaté pour le faire, sera formé dans notre école à Bamako, pendant 6 mois, avant d'être suivi sur place pendant 3 mois par l'équipe du dernier hôtel monté, en l'occurrence pour Nouakchott, ce devrait être celle d'Abidjan qui sera bientôt prête" explique le directeur.
MLK
Source : Noor Info le 16/01/2014{jcomments on}
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