En moins de 48 ce ne rien de moins que deux grosses pointures du parti Adil l’ex ambassadeur Sidamine Ould Ahmed Challa et Zeinebou Mint Nahah qui sont reçus à la présidence par Mohamed Ould Abdel Aziz et une troisième El Alya Mint Menkouss qui confirme depuis Kiffa son allégeance au parti UPR.
Avant eux il y eût Yahya Ould Sid’El Moustaph, Mohamed Ould Rzeizim. Zeinebou Mint Nahah est cette ancienne ministre qui avait préféré militer à la FNDD plutôt que de prendre le poste de directrice général de la Somelec que lui proposait Mohamed Ould Abdel Aziz le lendemain de son coup d’état. Rappelons que les relations entre le parti Adil et le pouvoir ont connu une succession d’arrimage et de rupture des amarres. Cause de se dernière rupture, Adil avait considéré que les pourparlers entre lui et la majorité, qui avaient, pourtant, abouti à un accord écrit, étaient dans une impasse, en raison de mesures provocatrices qui auraient été prises à l’encontre de Adil ces deux dernières années.
ADIL avait aussi critiqué l’absence de consultation au sein de la majorité, du recul des libertés en Mauritanie et des risques auxquels le pays était confronté.
Les relations entre la majorité et ADIL se son dégradées plus encore lorsque l’ancien premier ministre mauritanien, Yahya Ould Ahmed Elwaghf, avait été convoquée devant le juge d’instruction dans le cadre du dossier du « Riz avarié » qui de l’avis de tous est un dossier éminemment politique.
Ce dossier avait été réactivé après que Yahya Ould Ahmed Elwaghf ait appelé à un nouveau dialogue politique entre majorité et opposition et après qu’il a estimé que Mohamed Ould Abdel Aziz n’avait pas tenu ses promesses relatives à la lutte contre la gabegie. Adil en avait tiré les conséquences et s’était rapproché de l’un des deux pôles de l’opposition à savoir la Convention pour l’alternance pacifique (CAP).
Source : MauriWeb le 26/09/2013{jcomments on}
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