La COD part en rangs dispersés, la CAP trahie

Crédit photo : anonymeC’est aujourd’hui dimanche 1er septembre 2013 que les partis de la COD devront annoncer définitivement leur position commune vis-à-vis de la participation ou du boycott de l’agenda électoral officiel récemment reporté de quelques semaines au 23 novembre prochain.

Tous les indicateurs politiques déjà disponibles ou fuités par des sources concordantes, augurent une scission inéluctable de la coalition avec deux gros partis qui maintiennent l’option du rejet de l’agenda électoral officiel, contre leurs autres camarades politiques tentés, plutôt, par différents mobiles à aller à ces échéances dans l’espoir de siéger dans les futures instances électorales.

Alors que le RFD était l’unique parti de la COD présenté jusqu’à vendredi dernier comme étant cette formation politique farouchement opposée à la participation de l’opposition radicale aux futures élections à leur état actuel de préparation, exigeant un consensus national autour de ces consultations électorales et la formation d’un gouvernement dépolitisé, l’UFP vient de lui emboiter le pas, après avoir été tous ces derniers jours cité au sein du groupe de la Coalition favorable à la participation.

Pour convaincre l’opinion publique de cette orientation, le parti du Dr Mohamed Ould Maouloud s’est vu contraint d’apporter au plus vite un démenti au flot d’informations relayées par les médias, affirmant l’intention de l’UFP de participer à ces élections aux côtés de tous les partis de la COD qui ont décidé, exception faite du RFD d’y aller. .

Le parti précise ainsi maintenir la décision prise par son bureau exécutif portant sur le boycott des prochaines législatives et municipales, allant même à étaler les arguments qui l’ont poussé à ce choix.

Toutefois, l’UFP se dit prête à coopérer avec tous les médias pour les éclairer sur sa position par rapport aux différentes questions, dans le but d’éviter l’intoxication des organes de presse par des sources non crédibles.

La CAP trahie !

Les partis de la Convention pour l'Alternance Pacifique (CAP) ont une autre priorité qu'à la quête d'un consensus sur les futures élections législatives et municipales.

Il s'agit d'exiger des pouvoirs publics le respect strict des clauses de l'accord de dialogue signé en octobre 2011, qui selon ce pole politique fait l'objet de grandes violations dont l'immixtion de hauts officiers dans le jeu politique.

Une situation qui suscite de l'inquiétude pour l'APP, El Wiam et Sawab, convaincus que leurs efforts pour se frayer une place dans les instances éligibles est une peine perdue si la grande muette s'implique discrètement dans les élections, où dotée de moyens matériels et administratifs, elle a de fortes chances de voir ses hommes gagner.

La CAP regrette dont que des officiers supérieurs dont des généraux de l'Armée et de la Sécurité s'impliquent illégalement dans la préparation des élections législatives et municipales.

Elle a dénoncé aussi l'utilisation des moyens et de l'autorité de l'Etat, au su et au vu de tous, pour des fins électorales et au profit d'un seul groupe politique ainsi que la campagne électorale anticipée que mènent les membres du gouvernement.

La CAP regrette afin l'implication directe de l'entourage du président Ould Abdel Aziz dans ces violations et la pression exercée, par le parti au pouvoir, sur les hommes d'affaires et sur les fonctionnaires de l'Etat et la gratification dans le cadre des préparatifs des élections.

Amadou Diaara 

Source  :  Le Rénovateur le 01/09/2013{jcomments on}

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