Un conflit entre personnalités influentes derrière la fermeture de Poly-Hondone

(Crédit photo : anonyme)

Une source particulière a révélé que la suspension des activités de la société de pêche chinoise, Poly-Hondone est due à un conflit entre l’homme fort du ministère des Pêches et de l’Economie maritime, le colonel à la retraite Cheikh Ould Ahmed (Conseiller du Ministre) et l’homme d’affaires et proche du président Aziz, Mohamed Abdallahi Ould Iyaha

(celui dont on dit qu’il est à l’origine de la venue de la société chinoise pour laquelle il a facilité la convention de longue durée pour pêcher dans les eaux territoriales mauritaniennes).

La même source implique dans ce conflit le président du conseil d’administration de Poly-Hondone, Abderrahmane Ould Marrakchi.

Et selon nos sources, indique le site « Aqlam Hourra », qui rapporte la nouvelle, « Ould Iyaha, qui est un ancien Commissaire à l’Investissement sous la présidence de Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, a considéré la décision de fermeture de l’usine de Poly-Hondone, par le colonel à la retraite Ould Ahmed (ancien DCPSM) comme préjudiciable à ses partenaires chinois, alors que le conseiller du ministre justifie cette mesure par le non respect des clauses de l’accord qui, en son temps, avait soulevé une vive polémique entre soutiens du pouvoir et opposition.

Le conflit s’est aggravé lors d’une réunion tenue, il y a deux jours, entre la société chinoise et le conseiller du ministre, pour discuter des voies et moyens de trouver une solution au différend pour que Poly-Hondone puisse continuer à faire tourner son usine à Nouadhibou. Mais le fait que la secrétaire particulière d’Ould Iyaha, Mint Jiddou, présente à cette réunion pour les besoins de traduction, de et vers le chinois, ait enregistré les discussions a provoqué le courroux du colonel qui a ordonné que l’enregistrement soit effacé, ce qui a provoqué une vive polémique et des menaces entre les deux camps.

Des observateurs avertis voient que le sort de l’accord de pêche avec la société chinoise dépend maintenant de l’intervention directe du président Mohamed Ould Abdel Aziz pour mettre un terme à un conflit qui oppose deux de ses proches, en donnant raison à l’un contre l’autre.

Source  :  Elhourriya le 22/01/2013{jcomments on}

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