Le crise malienne vient d’entrer dans une nouvelle phase ce vendredi. dans une déclaration depuis l’Élysée, M. François Hollande a annoncé l’intervention de la France aux côtés des troupes maliennes.
Cette décision survient au lendemain de la prise par les islamistes armés de la ville de Konna dans la partie sud du pays jusqu’alors contrôlée par l’armée régulière. Le président malien par intérim M. Dioncounda Traoré avait adressé deux lettres au Conseil de sécurité des Nations Unies et à son homologue français demandant l’intervention des troupes françaises pour freiner l’avancée des troupes jihadistes composées du Mujao, d’AQMI, de Boko Haram et d’Ansar Dine. L’ONU qui avait autorisé le 20 décembre 2012 le déploiement de troupes internationales pour la reconquête du Nord Mali vient de demander « un déploiement rapide » devant la grave « détérioration de la situation ».
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Par ailleurs, une source militaire malienne a annoncé que des troupes nigérianes et sénégalaises interviennent aux côtés des maliens pour mener la contre-offensive. Laurent Fabius, le ministre français des affaires étrangères a dit ce soir ne pas pouvoir confirmer cette information qui a par ailleurs été démentie par le Sénégal. Pour sa part, la CEDEAO a autorisé l’intervention rapide de ses troupes.
La France vient de demander à ses ressortissants – dont huit sont otages des jihadistes- de « quitter provisoirement » le territoire malien y compris la capitale Bamako « via les lignes aériennes commerciales » en raison de la dégradation de la situation. La demande s’adresse à ceux «dont la présence n’est pas indispensable au Mali».
Jeudi, des Maliens ont manifesté contre les derniers développements de la situation sécuritaire du pays, certains demandant jusqu’à la démission du président Traoré qui doit s’adresser dans quelques instants à la Nation. L’état d’urgence a été décrété vendredi sur toute l’étendue du territoire malien.
Kassataya
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