Depuis sa nomination à la Direction du cabinet du président de la République, Isselkou Ould Izidbih est loin d’être à l’abri des tensions tendues qui touchent l’Université de Nouakchott depuis qu’il était à la tête de ce temple du savoir.
Le Directeur du Cabinet du président de la République, Isselkou Ould Izidbih est entrain de voir son passé resurgir devant lui.
C’est ainsi que devant l’interpellation jeudi dernier du Ministère de l’éducation Nationale, Ahmed Ould Baya, le député du RFD, Yacoub Ould Moine a lancé des diatribes à l’adresse du Dircab et de son ami ministre. Il est accusé d’être derrière le conflit aux allures ethniques au sein de l’Université de Nouakchott, d’avoir usé de son influence pour semer la zizanie dans les mouvements syndicaux estudiantins et d’ordonner la militarisation de cet établissement.
En outre, il y a quelques mois, il était dans le collimateur des syndicats estudiantins qui ont parlé de sa gestion à la tête de l’Université sans porter de gant.
Selon les leaders des syndicats estudiantins, le Dircab » dilapidait des biens publics pour contrôler les mouvements estudiantins au lieu de les utiliser pour améliorer la situation de l’Université et résoudre les problèmes posés « .et d’ajouter : » qu’il est l’auteur de la défection de quelques étudiants au sein de l’UNEM.
Selon les étudiants, le Directeur de Cabinet a beaucoup contribué au noyautage de plusieurs syndicats ou organisations hostiles au régime, des jeunes du 25 février en passant par les antiesclavagistes de l’IRA. Il est soutenu que la première marche des étudiants, celle qui a été accueillie par le président Mohamed Ould Abdel Aziz au Palais de la République, est l’un de ses coups de génie. A cette allure, il risque de faire oublier le bon vieux Docteur Louleid pour rivaliser avec l’antique Cardinal de Richelieu.
Cheikh Oumar NDiaye
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