RPC : Atelier régional de restitution des études menées en Mauritanie, au Sénégal et au Niger

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L’hôtel Wissal de Nouakchott a abrité dans la journée du lundi 20 février, l’atelier régional de restitution des études sur « l’effectivité des droits économiques des femmes au Sahel: cas de l’accès à l’eau à l’eau, à usage agricole en Mauritanie, au Sénégal et au Niger».

L’atelier est organisé par le Réseau des Organisations de la société civile pour la Promotion de la Citoyenneté (RPC), avec le soutien financier du Centre de Recherche pour le Développement Intégré (CRDI).

La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du représentant du ministère de l’intérieur, des partenaires techniques et financiers, du comité national des femmes pour le plaidoyer, des présidentes de coopératives et de GIE de l’intérieur du pays, ainsi que de nombreuses femmes leaders. Dans son discours d’ouverture, le président du RPC, Sall Amadou s’est déclaré honoré, du geste du RADI et du CRDI qui ont accepté de délocaliser cet atelier régional qui était prévu initialement à Dakar. Selon lui, ce geste constitue une marque importante de reconnaissance de la nécessité de renforcer, l’amitié et le partenariat entre le peuple mauritanien et le peuple sénégalais et particulièrement entre les sociétés civiles des deux pays.
« S’agissant de notre projet à savoir l’effectivité des droits économique des femmes au sahel, le cas de l’accès à l’eau à usage agricole en Mauritanie, au Sénégal et au Niger, je suis très heureux que nous soyons arrivés à cet instant là, qui est un instant de fin d’un processus et le début d’un autre. Je suis content quand on commence un processus et qu’on en arrive au bout, surtout quand on sait qu’il s’est bien passé. Je suis heureux de voir que des mouvements féminins mauritaniens se soient levés pour accompagner ce projet, ce qui représente pour nous un gain important. »Dira-t-il

« Le défi du plaidoyer et le défi de la publication »

Prenant la parole, le Secrétaire exécutif du RADI, a rappelé que cet atelier est une étape importante de la feuille de route du projet de recherche action sur l’effectivité des droits économiques des femmes au Sahel, cas de l’accès à l’eau à usage agricole. Selon lui, cet atelier de restitution va leur permettre de voir comment exploiter les résultats de ce projet pour relever deux défis qui s’imposent à eux ; le défi du plaidoyer et le défi de la publication. « Après avoir collecté des informations, il faut les exploiter, les rendre utiles et ensuite les rendre visibles. Je peux compter sur l’engagement et l’expertise des uns et des autres pour faire de cette dernière étape un succès éclatant. L’atelier nous apportera la lumière de fond nécessaire pour éclairer les chemins qui mèneront au succés de nos futurs chantiers. » a-t-il ajouté.

« Produire des connaissances nouvelles »

La représentante du CRDI , Mme Ramata thioune a déclaré pour sa part, que ce projet est important, parce que son institution est une organisation qui finance la recherche pour le développement. Selon elle, Ce projet offre des opportunités de capitalisation et d’utilisation des résultats et devraient servir à des efforts de développement dans la sous région, notamment dans le sahel. Elle a rappelé que ces résultats avec le plaidoyer et la publication que cela va générer, devront permettre à produire des connaissances nouvelles qui pourront servir dans des programmes et des produits futures de développement qui tournent autour de l’agriculture et du développement rural.
Le représentant du ministre de l’intérieur, M Diarra a déclaré que le gouvernement mauritanien a pris un certain nombre de lois pour permettre aux femmes d’accéder à de hautes fonctions et à des fonctions électives. Il a rappelé que le gouvernement mauritanien compte sur la participation des femmes pour leur accession aux stade de la production économique pour permettre un développement intégré, dans un climat social apaisé.

« 4e phase du projet »

Rappelons que cet atelier régional représente la 4e phase du projet après, l’atelier national de restitution qui s’est tenu à Nouakchott, le 05 décembre 2011.
L’objectif de ce projet était de « contribuer à la promotion des droits économiques des femmes dans l’optique d’un développement durable en particulier le droit à l’eau en milieu aride. Notons aussi que le projet fait suite à une recherche-action que des consultants mauritaniens ont réalisé en Mauritanie, dans le cadre d’un programme sous régional qui regroupe en sus de notre pays, le Sénégal et le Niger. Piloté par un ONG sénégalais, le Réseau Africain pour le Développement Intégré (RADI). Cette recherche-action a bénéficié du soutien financier du Centre de Recherche pour le Développement Intégré (CRDI) et elle a concerné le volet accès des femmes à l’eau, à usage agricole en Mauritanie. Cette recherche-action s’est déroulée sur 3 sites dans le Trarza, à savoir, Garack, Touléle Diéri et Machra Sidi.

Dialtabé

Source  :  Le Quotidien de Nouakchott le 21/02/2012

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