Guerre contre le terrorisme : « dommages collatéraux » sur la wilaya du Hodh Chargui

Après avoir été classée par le département français des Affaires étrangères « zone rouge », suivant l’indice des coins du monde les plus dangereux, la wilaya du Hodh Chargui, dans le Grand Est de la Mauritanie…

commence à rivaliser, en termes de désaffection de touristes et de risque élevé, avec le nord du pays qui, depuis 2007, vit une situation dramatique contre laquelle les pouvoirs publics n’ont rien pu faire.

Et suite à cette alerte française lancée par Paris envers ses ressortissants, la ville de Néma a perdu les deux seuls vols charters qui acheminaient par semaine de France vers cette wilaya quelque 600 touristes, qui devaient, selon les données et projections du bureau régional de l’ONT (Office national du Tourisme) constitué l’embryon d’une activité touristique pouvant suppléer, à moyen terme, à la perte sèche de devises causée par la désaffection des sites traditionnels de Chinguitti, Ouadane et Tichit.

De même, l’absence de véritables justificatifs, en dehors des risques sécuritaires, et que certains trouvent exagérés par rapport à la réalité sur le terrain, a causé aux opérateurs du secteur du tourisme un manque à gagner estimé, au bas mot, à 500.000.000 UM, préjudice difficilement supportable pour les 25 auberges à Néma et Oualata.

Source  :  Sahara Media le 07/12/2011

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