La nouvelle est tombée hier à l’issue d’une rencontre entre le président du parti islamiste Tewassoul et un groupe de jeunes qui lui sont affiliés : la formation n’exclut pas sa participation aux prochaines élections municipales et législatives.
Il n’y a pas de corrélation directe entre la participation au dialogue et la participation aux élections « . Il ajoutera : i nous participons, notre participation sera dynamique et si nous décidons de boycotter, les résultats exprimerons une désolation impressionnantes » Dixit, Gemil Mansour », président de Tewassoul. Cela a suffi pour amener nombre d’observateurs à soutenir que la formation de Gemil Mansour se préparerait déjà à s’engager dans les élections législatives et municipales qui s’annoncent dans quelques mois. La formation qui fait certes partie des acteurs politiques de la Cod boycotteuse du processus de dialogue national entre la majorité présidentielle et un pan de l’opposition, se donne ainsi, le droit de décider de son sort quand la question de la participation aux dites échéances sera d’actualité. Et d’aucuns sont persuadés que la formation de Gemil tentera de briguer des mandats. Et pour cause, la popularité de cette formation auprès des masses et l’extraordinaire aura qu’il détient auprès de groupes d’intellectuels persuadés aujourd’hui de la mainmise des islamistes sur les populations. » La Mauritanie n’est en rien différente des pays du Maghreb et même des pays de l’ouest africain. Si des élections transparentes y sont organisées, les islamistes devraient en sortir largement victorieux. En témoigne ce qui s’est produit en Algérie d’abord il y a quelques années, puis en Tunisie récemment, et qui devrait se produire en Libye et en Egypte « ; soutiennent-ils. Ainsi, Tawassoul , contrairement à certains partis d’opposition, perdrait en boycottant les suffrages à venir. Partant, il prendrait déjà de mesures pour en pas connaitre des déconvenues. Le passé de la formation -qui n’a jamais boycotté d’élection- vient en plus confirmer que celle-ci participera, quel qu’en soit le prix, aux futures élections.
MOMS
Source : L’Authentique le 15/11/2011
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