Soucieux de lever l’embargo qui frappe la compagnie Mauritania Airlines International (MAI) dans l’espace aérien européen, l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC), en collaboration avec la compagnie aérienne hollandaise, a ouvert à Nouakchott un atelier de formation sur les techniques d’inspection aérienne.
Celles-ci devront porter sur tous les avions étrangers qui utiliseraient le tarmac des aéroports mauritaniens.
Cette formation est encadrée par des experts de l’aviation civile française et britannique. En neuf jours, durée de la session, les participants, tous des inspecteurs de l’aviation civile mauritanienne, devront améliorer leurs connaissances et leurs compétences en matière d’aviation civile. La formation des compétences nationale dans ce domaine pointu constitue d’ailleurs l’une des principales recommandations de l’instance chargée de l’aviation civile sur le plan mondial. Celle-ci est en effet parvenue en 2008 à la conclusion selon laquelle le domaine de l’aviation civile requiert une formation régulière et surtout la formation continue du personnel du secteur. Ainsi, l’atelier de Nouakchott permettra aux participants de se familiariser avec les dernières innovations et techniques dans le domaine de l’inspection et du contrôle de la navigation aérienne. Tout cela entre dans le cadre d’une stratégie mise en place depuis 2011 par l’ANAC en vue d’appliquer les plans corrigés issus de l’observation faite par les inspecteurs de l’aviation civile internationale lors de leur séjour en Mauritanie.
A travers cet atelier de formation, la première d’une longue série de formations prévues au niveau national et à l’étranger, l’ANAC cherche à créer le meilleur climat de sécurité dans le domaine de l’aviation civile en Mauritanie et à améliorer son niveau de compétitivité conformément au seuil recommandé sur le plan international.
Ahmed B
Source : L’Authentique le 25/08/2011
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