Lancée en février 2011, « l’opération solidarité 2011 » est considérée aujourd’hui comme un ouf de soulagement par les pauvres. Une planche de salut pour lutter contre la hausse vertigineuse des prix des denrées de première nécessité.
En sus du riz, du sucre et de l’huile d’autres aliments (pommes de terre et oignons, du lait en poudre et des pattes alimentaires) sont venus enrichir les 600 boutiques réparties à travers le territoire national, au grand bonheur des pauvres.
Pour un cout global de 26,652 milliards ouguiyas, l’opération solidarité 2011 avait pour but essentiel de juguler, la hausse vertigineuse des produits de première nécessité. Une hausse des prix des produits de consommation, qui s’explique selon le Président de la République, « par les augmentations constantes au cours des dernières années en raison de leur évolution sur le marché international et du fait que notre pays importe plus de 70% de ses besoins en denrées alimentaires. Pour lutter contre l’inflation des marchés locaux, l’Etat a décidé depuis le début du Ramadan d’élargir le champ de l’Opération Solidarité 2011. D’autres produits alimentaires (pommes de terre et oignons, du lait en poudre et des pattes alimentaires) sont proposés aux consommateurs à des prix subventionnés. Le kg d’oignon et de pommes de terre à 110 ouguiyas au lieu de 200 dans le marché. La pâte alimentaire180 um au lieu de 400 à 380 dans les marchés. Le kg de lait en poudre à 1.100 Um, au lieu de 1.400 Um. Ces produits sont venus renforcer les aliments de base tels que (riz, sucre et huile) disponibles dans les boutiques de solidarité depuis 7 mois. Néanmoins ces produits de base gardent toujours les mêmes prix et qui sont d’ailleurs beaucoup moins chers que ceux des épiceries ou des marchés: 130 Um le kg du riz au lieu de 220 dans le marché, de 200 pour le kg au lieu de 270 dans les commerces et de 290 Um le litre d’huile au lieu de 440 dans le marché. Les boutiques témoins offrent aux acheteurs, une ration de 2 kilogrammes de riz, un kilogramme de sucre un demi-litre d’huile, un kilo de pomme de terre ou d’oignons, un kilo de lait, un kilo de pâte alimentaire par jour. Une baisse des prix des denrées de première nécessité qui occasionne des foules nombreuses et des longues queues devant les commerces depuis le début du ramadan. Leur influence s’explique par la crise politique et socio économique que traverse le pays depuis quelques temps. Une cherté de la vie caractérisée par l’absence de dialogue politique entre le pouvoir et l’opposition, mais aussi par le chômage et la pauvreté des populations.
Visant à baisser les prix des denrées alimentaires et à créer des opportunités d’emploi ainsi qu’à accroître la production agricole, l’opération solidarité 2011 est entrain de sauver les meubles. Son seul bémol reste les longues files d’attentes devant les commerces. Une opération qui a nécessité depuis février 2011, 18.000 tonnes de sucres, 36.000 tonnes de blé, 36.000 tonnes de riz et 18.000 d’huile.
Dialtabé
Source: Le quotidien de Nouakchott
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