Trois civils dont la nationalité n’a pas encore été déterminée sont morts suite à l’explosion d’une mine dans l’ouest du Mali, dans la zone où les armées mauritanienne et malienne ont mené des opérations conjointes contre Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi)
rapporte l’AFP citant des élus et des membres des services de sécurité maliens. « Une mine vient d’exploser à la frontière entre le Mali et la Mauritanie.
Trois civils ont été tués, mais pour le moment, on ne sait pas si ce sont des Maliens ou des Mauritaniens qui sont morts », a affirmé Moustapha Danté, élu municipal dans l’ouest du Mali.
L’information a été confirmée de source sécuritaire malienne. Les opérations conjointes mauritano maliennes prévoyaient de nettoyer la forêt de wagadou des combattants d’Aqmi, de procéder à des déminages et donner des aides aux populations locales.
L’explosion de la mine qui a tué 3 civils démontre que le déminage est inachevé et que la zone est encore dangereuse.
Sur un autre plan les 11 suspects arrêtés par l’armée malienne et présentés comme des «combattants d’Aqmi en débandade» ne sont en fait que des «mauritaniens normaux» de passage dans la région
Une source militaire malienne avait annoncé lundi 27 juin à l’AFP le transfert à Bamako de onze islamistes arrêtés dans la zone. Mais un haut responsable militaire mauritanien a affirmé le 28 juin à l’AFP à Nouakchott qu’ils n’étaient pas des jihadistes.
« Ce sont des Mauritaniens normaux qui étaient de passage dans la région, ils n’ont rien à voir avec les terroristes » a-t-il dit.
Les informations en provenance du front anti-Aqmi sont parfois contradictoires laissant penser que tout n’a pas été dit, sur la bataille qui serait terminée; nous a-t-on fait comprendre.
Source : Tahalil Hebdo le 28/06/2011
