Le FMI satisfait de la bonne tenue de l’économie mauritanienne

Une équipe d’experts du Fonds monétaire international (FMI) vient de séjourner pendant deux semaines en Mauritanie pour évaluer la situation économique du pays.

 

 

A l’issue de sa mission, la délégation du FmI a tenu une conférence de presse en présence du ministre des Finances et du gouverneur de la Banque Centrale. Prenant la parole à cette occasion, le chef de la mission, Amine Mati a déclaré que, dans l’ensemble, ‘’l’économie mauritanienne réalise des progrès mais doit faire face aux défis du chômage, de la pauvreté et de l’inflation.’’
Selon lui, « le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) réel s’est chiffré à 5,2% (en 2010) grâce à l’affermissement de la demande extérieure et à la reprise de l’activité dans les secteurs non extractifs » du secteur minier. M. Mati a affirmé que pour la même période, le « taux d’inflation a été contenu à 6,1%, malgré la hausse des cours des matières premières, énergie et produits alimentaires notamment ». »La bonne tenue des exportations du secteur minier (fer, or et cuivre) a contribué à l’amélioration du solde courant de la balance des paiements et à consolider le stock des réserves de change qui a atteint 287 millions de dollars, soit l’équivalent de 2,1 mois d’importations »  de la Mauritanie.
Il a cependant indiqué que « le chômage reste élevé » et que « l’économie fait face depuis quelques mois au défi (de) l’envolée des cours internationaux des denrées de première nécessité (blé, riz) et des produits pétroliers ».
Il a enfin souligné que les dépenses additionnelles engagées pour atténuer l’impact de la hausse des prix sur les populations vulnérables ‘’ne sont pas soutenables à long terme’’ et il est nécessaire que le gouvernement réfléchisse au remplacement de ces subventions ‘’par un système de protection sociale bien ciblé’’.
« Nous avons réussi à rétablir les grands équilibres de l’économie et (nous) sommes engagés en 2011 à stabiliser la croissance à 5,3%, l’inflation à 7%, en dépit des chocs exogènes, et à poursuivre l’exécution de nos chantiers de réformes économiques et financiers », a de son côté indiqué le gouverneur de la Banque centrale, Sid’Ahmed Ould Raîss.

Source  :  lecalame.info le 05/05/2011

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