Libye: 5 dirigeants chargés par l’UA d’aider à résoudre le conflit

Une mission de médiation formée des chefs d’Etat sud-africain, ougandais, mauritanien, congolais et malien se rendra prochainement en Libye, a fait savoir l’Union africaine (UA)

 

 

 

dans la nuit de vendredi à samedi 12 mars. « Le comité ad hoc a été formé (…) pour établir le contact avec toutes les parties en Libye, faciliter le dialogue entre elles et coopérer avec les partenaires de l’UA (…) à une résolution rapide de la crise en Libye », indique l’organisation dans un communiqué. « La situation actuelle exige une action africaine urgente afin de faciliter une cessation immédiate des hostilités », avait déclaré vendredi Ramtane Lamamra, commissaire à la Paix et à la Sécurité de l’UA, lors d’un sommet de l’organisation.
Les présidents de Mauritanie, du Congo, du Mali, d’Afrique du sud et d’Ouganda ont été chargés d’animer un comité de haut niveau de l’Union africaine pour contribuer à trouver une issue au conflit en Libye, a annoncé l’UA. L’Union africaine a chargé ce comité « de prendre contact avec toutes les parties en Libye, de faciliter un dialogue ouvert entre elles, et de prendre contact avec les partenaires de l’UA dans le cadre des efforts en cours en vue d’une résolution rapide de la crise en Libye », indique un communiqué de l’organisation continentale. Les cinq présidents membre de ce comité sont Mohamed Ould Abdel Aziz (Mauritanie), Denis Sassou Nguesso (Congo), Amadou Toumani Touré (Mali), Jacob Zuma (Afrique du Sud) et Yoweri Museveni (Ouganda), auxquels s’ajoute le président de la Commission de l’UA Jean Ping. « Des consultations sont engagées pour que le comité commence ses travaux de façon urgente », précise le communiqué. Le Conseil de paix et de sécurité de l’UA réuni jeudi à Addis Abeba avait décidé de créer un tel comité. L’institution réunissant 15 Etats membres de l’UA avait appelé à des « réformes politiques » en Libye, mais avait également défendu « le respect de l’unité et de l’intégrité territoriale de la Libye » et rejeté « toute forme d’intervention militaire étrangère » dans ce pays.

Source  :  Tahalil Hebdo le 11/03/2011

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page