Guidimakha : Ras-le-bol des jeunes cadres de l’UPR

Des cadres de Guidimakha, militants de l’UPR se déclarent inquiets et déçus des nominations et avantages accordées à certains membres du parti, au niveau de la Willaya.

 

 

Pour montrer leur colère, certains d’entre eux n’ont pas manqué de critiquer à vives voix, le parti qu’ils menacent de quitter s’il n’ya pas de changement.

Premier à monter au créneau, les enseignants. Selon les informations recueillies, ces derniers déplorent l’inexistence des critères de transparence dans l’attribution des postes de directeurs d’écoles qui demeure, selon eux, une grande préoccupation, dés l’instant ou « la compétence, l’ancienneté et la détermination ne suffisent plus pour être nommer. »
Selon un enseignant d’un lycée de la place sous couvert de l’anonymat, les enseignants de la Willaya de Sélibaby s’insurgent contre les nominations à caractère « tribale »et les avantages octroyés à certains d’entre eux. Le dernier recrutement des instituteurs contractuels semblent être la goutte d’eau qui a fait déborder la vase
Sur ce sujet, il exprime son ras-le bol « au lieu de procéder à un recrutement par texte ou par diplôme, le directeur régional de l’éducation a préféré placer son fils permettant ainsi au chef du service du personnel et du matériel, au secrétaire de la section de l’U P R et au chef de service de l’enseignement fondamental de placer des sœurs et/ou amis. C’est ainsi que les six places qui étaient demandées ont été reparties entre fils, épouses, sœurs et connaissances du personnel de la D R E N. Au niveau du lycée de Sélibabi, les élèves sont renvoyés pour dix jours et d’autres privés de composition par un surveillant général, qui pourtant est objet de plainte du bureau des parents d’élèves sans suite depuis la dernière année scolaire. »
Il poursuit « La cherté de la vie et les problèmes auxquels sont confrontées les populations provoquent une révolte chez les jeunes cadres locaux qui ne sont plus prêts à applaudir pour applaudir A cela s’ajoute l’absence de volonté des élus, cadres et/ou hommes politiques qui n’accordent aucune importance aux revendications de ces dernières. »
Poursuivant ses diatribes, il déclare qu’aucun fils de Sélibabi n’a été recruté pour les travaux de la route Kaédi- Sélibaby qui traverse cinq communes (Ajar,Tachoot, Hassi chagar Sélibaby et Gouyaye ) alors que le Ministre de l’Equipement est natif de Daffort( dans le département de ould yengé) « le député de Maghama, chargé du contrôle aurait intervenu pour faire travailler plus de deux cent treize jeunes de sa localité, preuve dira-t-il de l’inefficacité des élus issus de cette région. » dira t-il
Selon lui, l’U P R a intérêt à revoir sa politique dans cette wilaya, si elle veut garder ses militants qui déclare-t-il, ne peuvent plus supporter l’injustice dont ils sont victimes
« Désormais le fossé entre cadres locaux et hommes politiques qui n’accordent pas d’importance aux aspirations et revendications de la jeunesse se creuse d’avantage. » dira-t-il
Selon lui, les démissions et les alliances avec d’autres partis et/ou mouvement politiques ne peuvent être évités que si ceux qui sont nommés et qui font la politique acceptent de donner la main à des personnes connues au niveau régional pour leur détermination et leur disponibilité d’aider les pauvres populations.

 

Diatalbé

Source  :  Le Quotidien de Nouakchott le 04/01/2011

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