Mauritanie : Nouakchott épinglé pour des violations des droits de l’homme contre les migrants

Entre 2025 et 2025, des forces de sécurité mauritaniennes ont commis de graves violations de droits humains contre des migrants et des demandeurs d’asile.

Cette révélation du rapport 2025 de l’ONG Human Right Watch vient confirmer ainsi les plaintes des gouvernements notamment sénégalais, maliens, guinéens et ivoiriens, des réseaux sociaux, de la société civile, de l’opposition et enfin des observateurs. Cette dérive sécuritaire résulte d’une politique musclée contre l’immigration illégale téléguidée par l’Espagne et l’UE, gros financeurs de la Mauritanie pour la gestion des migrants.

Ce sont les forces de sécurité qui sont épinglées pour des violations graves en particulier des tortures et des viols lors des arrestations et des détentions arbitraires. C’est la politique abusive de contrôle des migrants qui est pointée du doigt. Les observateurs rappellent que les expulsions massives de migrants sénégalais en particulier entre 2024 et 2025 ont conduit Nouakchott et Dakar à un accord entre les deux pays pour une carte de séjour réciproque au-delà de trois mois de séjour. C’est une absurdité politique au regard des relations millénaires et fraternelles entre les deux pays. C’est un recul de l’intégration régionale.