Face à la montée des eaux à Kaédi et à Maghama, les autorités politiques laissent planer des doutes sur le déplacement des populations proches du fleuve pour un relogement urgent. Les observateurs pointent encore une fois une gestion attentiste des inondations.
L’alerte de l’OMVS depuis plus d’un mois d’un éventuel débordement du fleuve Sénégal aux autorités de Nouakchott est un secret de polichinelle. Face à la montée des eaux à Kaédi et à Maghama, les autorités politiques de cette région de la vallée esquissent des mesures d’interventions urgentes pour atténuer la souffrance des populations concernées sans pour autant les préciser. Les observateurs pointent des décideurs politiques qui réagissent et non qui agissent face à des inondations évidentes. Ce qui explique l’inquiétude des populations mal préparées aux catastrophes naturelles. Le spectre des inondations de 2024 plane encore. Les leçons n’ont pas été tirées. Aucun déplacement des populations riveraines n’a été retenu. Les pansements habituels au point d’en appeler aux voisins pour venir en aide des sinistrés avant les interventions des élus et des représentants de l’Etat. C’est le cas par exemple dans la commune de R’Kiz.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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