Mauritanie : la reconnaissance monocolore de sept partis politiques fait polémique

Sept partis politiques mauritaniens viennent de recevoir leur récépissé. Un feu vert à sept leaders dont l’ancien président de Tawassoul Mansour Jamal.

Cette reconnaissance officielle après seulement quelques mois de demande de récépissé continue de susciter des polémiques sur les réseaux sociaux et au sein de l’opposition antisystème qui pointent une reconnaissance monocolore. Les candidats négro-africains et harratins étant exclus. Cette discrimination est flagrante et constitue une atteinte à l’unité nationale et à la cohésion sociale pourtant chère à Ould Ghazouani.

Mais les observateurs ne sont pas dupes. Ce feu vert à sept partis issus d’une seule communauté illustre bien la diabolisation des Forces pour le changement FPC du rescapé des mouroirs de Oualata Samba Thiam qui attend depuis 2012 son récépissé et le Rassemblement des Forces pour l’Alternance et le Changement (RAG), dirigé par le défenseur des droits de l’homme Birama Dah ABEID.

Les Mauritaniens s’interrogent sur cet ostracisme des autorités de Nouakchott des deux leaders charismatiques de l’opposition antisystème, qui ne date pas d’aujourd’hui. Leur marginalisation est une anomalie politique et une atteinte à la démocratie et à la diversité culturelle. Il suffit de lever les yeux pour s’apercevoir que la discrimination est partout.  Ce racisme d’Etat remonte à 1960. C’est pire en 2025. Tous les secteurs sont gangrenés par la discrimination.