Le nouveau code des investissements adopté en 2025 ambitionne d’accroître l’attractivité économique, de stimuler l’investissement national. Quelques mois après sa mise en œuvre, les observateurs pointent une gouvernance qui attire moins les investisseurs internationaux.
Les observateurs sur place sont d’accord que les investisseurs étrangers ne se bousculent pas à la porte de l’Agence nationale pour les investissements en Mauritanie après quelques mois de la mise en œuvre du nouveau code des investissements. Le peu de volontaires sont confrontés à Nouakchott à une administration mal inspirée ce qui laisse penser à une préférence. Ce qui les amène à chercher ailleurs. Cette opacité intentionnelle n’est pas pour générer des investisseurs étrangers surtout non arabes. La feinte des autorités de Nouakchott réside dans le financement des projets de développement par les bailleurs internationaux et partenaires de la Mauritanie, le FMI, la Banque mondiale, la BAD et l’Union européenne. C’est la mise en œuvre à double vitesse du nouveau code qui est pointée du doigt. L’APIM pourtant qui a bien démarré en 2019 semble avoir du plomb dans l’aile. Cette perte de vitesse explique la discrimination surtout lisible à partir de 2024 entre investisseurs étrangers et nationaux.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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